Ils étaient des aventuriers intrépides, bravant les dangers de l’Amérique du Nord pour s’adonner au commerce des fourrures. À partir du XVIIe siècle, les coureurs des bois vont parcourir le continent à travers forêts et rivières, et marquer à jamais l’imaginaire canadien. Interdits par le pouvoir royal, parfois considérés comme des vagabonds hors-la-loi ou des déserteurs, ils vont pourtant s’avérer être d’une grande utilité à la colonie en participant à son essor économique et surtout en tissant des liens d’amitié durables avec les Amérindiens. Retour sur ces aventuriers méconnus qui font pourtant partie intégrante de l’histoire de la Nouvelle-France.