L’Amour en question, c’est d’abord l’Amour de Dieu (du Dieu trinitaire Chrétien) d’où découle l’amour de son prochain qui est à cette image. Quiconque est hors de cette relation à Dieu ne peut le faire intervenir dans la conversation, car il ne parle pas de la même chose. L’amour, pour un chrétien, ce n’est pas une sympathie spontanée ou je ne sais quel sentiment femelle et multidirectionnel. On laisse cette niaiserie aux néo-païens. L’amour, ce n’est pas tolérer les erreurs de celui qu’on aime. C’est surtout lutter contre ces erreurs, sans complaisance, sans crainte des hommes. Nous ne voulons pas êtres vos "copains", nous voulons être vos serviteurs ou vos maîtres, selon l’approche qui nous paraît la plus charitable (contexte, époque, sujet...). Et quand on fait face à une révolte qui elle, a clairement l’intention de saper, nous pouvons sans problème distribuer la charité à coup de triques.
2eme chose, cet amour, qui peut bien sûr s’exercer envers le païen, est recommandable à chacun, individuellement.
La politique chrétienne, qui a une visée collective, se place d’un autre point de vue.
Dire non (politiquement) aux migrants, ce n’est pas la haiiiinnnne de l’autre, c’est l’amour de la France, de la paix publique, de la cohésion d’un peuple que l’on souhaite voir durer.
Cela n’empêche pas de filer INDIVIDUELLEMENT une piécette ou d’offrir un repas au syrien que l’on croise, en attendant que l’Etat fasse le boulot. Cela a déjà été dit 100 fois ici ou ailleurs, et vous ne progressez pas. Plutôt que de nous faire perdre notre temps, si ce sujet ne vous intéresse pas allez voir ailleurs. Sinon, lisez du sérieux, et revenez quand vous aurez une contradiction qui pourra nous élever. Pour l’instant c’est le raz des pâquerettes.
L’amour ne s’oppose pas à la justice. Aimer son prochain, c’est haïr le péché. C’est notre tiédeur que nous cachons bien souvent derrière nos gages de tolérance. C’est des accommodements avec nous même, la crainte du conflit ou du désamour des hommes qui nous poussent à concilier. Tout homme normalement constitué doit sentir la valeur d’une parole droite, inflexible, et qui ne varie pas. Les saints, jusqu’à la mort,ont été les fourreaux admirables de cette épée droite qu’est le Verbe de Dieu.
PS : Si l’oeuvre merveilleuse qu’est la France est en partie dues au bottage de fesses de toute une panoplie d’agitateurs publics ou de sectateurs hystériques, je m’assois dessus, tranquillement.