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La Mémoire n’est pas soluble dans l’art contemporain

Une exposition sur l’Holocauste décriée en Estonie

Le centre Simon Wiesenthal a protesté aujourd’hui contre une exposition d’art moderne en Estonie consacrée au souvenir de l’Holocauste, que l’organisation considère comme « scandaleuse et insultante » pour la mémoire des victimes.

L’exposition intitulée « My Poland : Recalling and Forgetting » (Ma Pologne : se rappeler et oublier), réunit dans le Musée d’Art de Tartu, dans l’est de l’Estonie, huit œuvres de différents artistes : photographies, vidéos et installations constituant, selon le catalogue, « une proposition artistique de parler de cet épisode douloureux du passé et de confronter cette expérience traumatique avec une réalité contemporaine ».

Cependant, selon l’historien du Centre Wiesenthal, Efraim Zuroff, l’exposition « se moque du destin des victimes des nazis ». « Si l’exposition prétend essayer de traiter le trauma par l’humour, le résultat est une moquerie dégoûtante des massacres (commis sur la) communauté juive européenne, ainsi que des efforts en vue de préserver la mémoire des victimes et de communiquer les leçons de l’Holocauste », a insisté Zuroff.

Dans sa lettre, Zuroff évoque notamment la vidéo du Polonais Artur Zmijewski The Game of Tag (Le jeu du loup) qui représente des personnes nues jouant à ce jeu d’enfant dans une chambre à gaz.

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11 Commentaires

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  • #1115899
    Le 10 février 2015 à 16:11 par jean
    La Mémoire n’est pas soluble dans l’art contemporain

    L’art contemporain, cette misère, cette stupidité, cette gaminerie, cette émanation visuelle du capital dans son abjection la plus totale, m’exaspère à un tel point que j’en oublie (presque) les chouineries tribales désormais quotidiennes.

     

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  • #1115937
    Le 10 février 2015 à 16:53 par Fulcanelli
    La Mémoire n’est pas soluble dans l’art contemporain

    Le cynisme et le nihilisme de l’Art du Contemporain dans toute leur splendeur.

    A bien y penser, toutefois, ceux qui se plaignent le méritent bien, puisque l’Art du Contemporain est maintenant une institution soutenue et souvent même financée par les états qui prônent et pratiquent le libéralisme économique et libertaire.

    Ce sont les risques d’un Art Officiel qui fait profession de transgression de toutes les valeurs, toutes les traditions, toute l’histoire, tous les arts et tout l’artisanat traditionnels, toutes les coutumes, tous les us, les convictions et les croyances des gens ordinaires. Un art donc qui se targue de son abyssale indécence.

     

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  • #1115954
    Le 10 février 2015 à 17:04 par theurgie.com
    La Mémoire n’est pas soluble dans l’art contemporain

    C’est peut-être le verbe "oublier" qui ne passe pas...

     

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  • #1115985
    Le 10 février 2015 à 17:22 par lec
    La Mémoire n’est pas soluble dans l’art contemporain

    "préserver la mémoire des victimes et de communiquer les leçons de l’Holocauste"...

    "communiquer les leçons"...dialectiquement, cette expression ne veut rien dire, on ’donne’ des leçons...Ceci posé, quelles sont les leçons qu’on veut donner sur ce dont il s’agit ? Des leçons de quoi à qui, par qui ? La génération concernée est morte et enterrée, ceux qui leur ont succédé n’ont aucune responsabilité dans les faits. Mais peut-être y a-t-il une leçon a tirer pour les descendants des survivants, qui malheureusement, se comportent comme leurs prédécesseurs, ce qui entraîne, évidemment, les mêmes réactions et par malheur peut-être un jour les mêmes drames que ceux qui servent de thème aux leçons dont il est question.

     

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  • #1115986
    Le 10 février 2015 à 17:24 par Arnaud
    La Mémoire n’est pas soluble dans l’art contemporain

    L’étymologie d’Adolf c’est "noble loup", jouer au loup dans une chambre à gaz c’est bien, jouer au "noble loup" ce serait encore mieux ! On ne se méfie jamais assez de l’étymologie...

     

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  • #1116009
    Le 10 février 2015 à 17:41 par Hydro
    La Mémoire n’est pas soluble dans l’art contemporain

    ...en vue de préserver la mémoire des victimes et de communiquer les leçons de l’Holocauste »
    Cette phrase est importante car elle montre comment ils entretiennent une stratégie du choc constante sur les juifs, les bloquant éternellement sur cette construction historique.
    Cette religion de mort est la pierre angulaire du système de domination psychologique de l’Ouest. Pas étonnant que les banquiers de Wall street ai financé le nazisme. Au plus on avance, au plus je me rend compte de la prison des âmes que constitue cette perpétuation.
    A l’opposé, la religion de la Vie, celle du Christ fait homme, nous ayant prévenu des manipulations de cette synagogue de satan.
    Matthieu 16 : "Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église, et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle".
    Seul remède contre les religions de mort, culpabilisatrice, terroristes intellectuels et émotionnel : Le Christ !!!

     

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  • #1116105
    Le 10 février 2015 à 18:54 par Zorgl
    La Mémoire n’est pas soluble dans l’art contemporain

    Depuis quelque temps, chaque fois que je lis un article sur la shoah, je ris. Dois-je m’inquiéter ?

     

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    • #1116394
      Le Février 2015 à 23:01 par Odyle
      La Mémoire n’est pas soluble dans l’art contemporain

      La Mémoire est soluble dans l’art contemporain

      Ta réaction est normale après une overdose de Shoah quand l’esprit est libéré...c’est donc un super signe de bonne santé mentale. Quant à moi je vois tout sous l’angle de l’humour et les émissions où tous les ignorants critiquent dans une bêtise crasse Dieudonné comme un sketch.
      Il se passe quelque chose d’extraordinaire...c’est que tous les êtres éveillés et informés ne peuvent plus prendre au sérieux la plupart des politiciens et médias : Ceux-ci deviennent carrément ridicules à se noyer dans leurs propres mensonges !
      Ce genre d’art contemporain vivant a ce grand avantage, c’est la liberté d’interprétation et de remise en question de nos illusions en fonction de notre culture et éducation. La Mémoire est soluble dans l’art contemporain qui rend visible les différentes facettes de la Mémoire intériorisée collective...ce qui forcément n’était pas le cas du vulgaire Sapin de la Place Vendôme !!

       
  • #1116107
    Le 10 février 2015 à 18:56 par Aiguiseur de guillotines
    La Mémoire n’est pas soluble dans l’art contemporain

    Ils sont jamais content.
    Pourtant les plugs anales ça passait.... mais ça c’etait pour les goys...

     

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  • #1116208
    Le 10 février 2015 à 20:03 par La Manche
    La Mémoire n’est pas soluble dans l’art contemporain

    Ah merde, on n’a pas le droit au blasphème, là ?

     

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  • #1116404
    Le 10 février 2015 à 23:08 par Odyle
    La Mémoire n’est pas soluble dans l’art contemporain

    Le problème : les organisateurs de l’exposition voulaient démontrer que le peuple juif n’était pas le seul visé par les crimes nazis...

    « Nous avons été désagréablement surpris par l’annulation de l’exposition sur proposition de la représentation permanente de la Lettonie auprès de l’UNESCO. Qui plus est, la mission lettone a fourni une explication bien étrange à cette décision. Selon elle, l’exposition porterait préjudice à l’image de la Lettonie pendant sa présidence de l’Union européenne », a indiqué M.Dioukov à RIA Novosti.

    L’exposition intitulée « Enfance volée. Victimes de l’Holocauste vues par les enfants détenus dans le camp de concentration nazi de Salaspils » devrait s’ouvrir fin janvier au siège de l’UNESCO à Paris.

    « Je ne comprends absolument pas comment un récit sur les crimes des nazis et de leurs complices peut nuire à l’image d’un Etat européen moderne. Sauf si la Lettonie s’attribue les crimes nazis. Cela paraît être le cas et c’est très triste », a ajouté M.Dioukov.

    « Nous avons commencé l’organisation de cette exposition en 2014. L’UNESCO a donné son feu vert. Les représentations permanentes de la Russie et de la Biélorussie auprès de l’UNESCO ont appuyé la tenue de l’exposition. Elle faisait partie d’un projet international réalisé en coopération avec des historiens russes, biélorusses et lettons », a précisé le responsable.

    Selon lui, les organisateurs de l’exposition voulaient démontrer que le peuple juif n’était pas le seul visé par les crimes nazis. « Initialement créé pour exterminer les Juifs, le camp de concentration de Salaspils est devenu un lieu de détention et d’extermination d’autres victimes du nazisme après la mort de ses détenus juifs. Il a notamment accueilli les victimes des opérations menées par les nazis à la frontière entre la Lettonie et laBiélorussie », a noté M.Dioukov.

    Le camp de Salaspils (Kurtenhof) a fonctionné de 1941 à 1944 à une vingtaine de kilomètres de Riga. Ses premiers prisonniers étaient des Juifs d’Autriche, de Tchécoslovaquie et d’Allemagne. En septembre 1942, la majeure partie des détenus étaient des Soviétiques – femmes et enfants biélorusses et russes, Lettons et Lituaniens. Au total, près de 100.000 personnes sont passées par ce camp.

     

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