La suprématie de la musique anglo-saxonne, c’est le viol de ta culture avec de la vaseloche et ton consentement très pédé pour que ça se produise. C’est l’anéantissement de ton goût pour celui que tu crois avoir de ton propre chef ! Un peu comme si t’étais un enfant en train de te faire enculer par un ancien ministre et que tu étais persuadé que c’est ça le cursus normal de la maternelle ! Le signe que ton pays s’effondre doucement et que les mecs qui ont trois siècles d’histoire (les Américains) imposent leur style dans ton pays qui en a trente fois plus !
On est donc arrivé dans le siècle ou le guerrier « Vercingétorix » dépose les armes devant un rockeur de quinze ans en slim avec du mascara sur les yeux et une teinture noire dans ses cheveux de petite pouffiasse ! La France dépose les armes musicales devant des Hollandais de merde et des Anglais avec des guitares et des voix fluettes de musique de camping ! Tu sais le genre de « ballades » en anglais de merde que les surfers de Biarritz aiment bien écouter quand ils se soûlent dans leurs soirées bourgeoises et qu’ils essayent de pécho des connasses en école d’art avec des noms du genre « Agathe » ou « Philomène » !
Quelle haine, quel dégoût suprême j’éprouve face à ce vomis culturel qui se déverse dans nos tympans, ces espèces de couinements sans âme ni force, sans histoire ni identité, cette musique dans une langue qui ne compte que 100 000 mots, dont 40 pour cent son directement issus du français ! Quelle tristesse de voir des armées de connards venir secouer la tête comme une putain de secte devant un pauvre trou du cul qui croit savoir jouer de la guitare alors qu’un Paco de Lucia le recale au rang des trisomiques du solfège avec un seul putain d’accord Andalous vieux de huit siècles !
Quelle dégradante humiliation d’avoir oublié nos cultures, la voix de nos anciens, la musique de nos putains de terroirs bien plus street crédibles que les pauvres cloches de New York avec leurs mots qui disent rien et leur musique qui raconte que dalle ! Ces mélodies binaires pleines d’évidences et d’émotions faciles. Ces mecs qui dictent le bon son depuis leurs campagnes américaines vidées de leurs vrais habitants. Ces pauvres fils de putes de descendants de migrants européens qui ont fui l’Europe comme des lâches sans endurance à la première famine ! Où sont les coups d’accordéon bien français dans les tranchées quand toute la section s’est pintée à la bonne vinasse bordelaise et que tu serres ton lebel bien fort contre tes couilles ? Où sont les chants corses ? Les chants basques ? Les bourrades occitanes et le fifre breton ? Où sont les guitares qui sonnent profond ? Où sont les cris roques du « Cante Jondo » et la maîtrise des maîtres italiens de la mandoline ! Pourquoi la télé et la radio de mon pays me crachent un mollard anglais à la gueule au lieux de tailler une pipe à mes oreilles avec un peu d’opéra ou de Renaud ? Pourquoi les gens pissent sur la tombe de leurs grands parents en ayant HONTE de la musique de chez eux ! Pourquoi les Beatles existent plus que des héros comme Al-Farâbî et Ziryâb ! Pourquoi le destin des nations et des peuples c’est de renier leur cultures jusqu’au parjure ! jusqu’à la trahison ! jusqu’au suicide ! Pour laisser la place à quoi , à qui ? À « Nada surf » ? À Rihanna ? À la suprématie musicale des américains (les traîtres européens assassins d‘apaches et esclavagistes de nègres).
Le premier vrai gros signe de la grande merderie généralisé c’est quand « Los del Rio » ont sortie La Macarena au milieu des années 90, le tube en espagnol fait un carton mais deux semaines plus tard ces fils de putes d’anglo-saxons n’ont pas pu s’empêcher de sortir une version en anglais comme les gigantesques fils de chiennes qu’ils sont ! Comme si le fait d’écouter une musique en français ou en espagnol c’était un défis culturel trop grand pour ces enculés d’Américains et que le seul moyen d’apprécier quelque chose ce soit de le prostituer en l’américanisant ! Alors bien sûr toutes les radios s’étaient mises à collaborer en passant cette merde détournée à longueur de journée en lui collant une chorégraphie de centre aéré pour bien humilier la culture qui avait produit le titre original ! Un peu comme quand un GI violeur de Normandes, bien rassasié de sexe, crache gratuitement sur la pauvre pute allongée qu’il vient de baiser avec ses potes venus sauver le soldat Ryan et baiser Marianne en levrette ! Mais du coup ça servait à quoi de gagner la guerre de Cent ans ? Ça servait à quoi de gagner contre les Anglais pour finir par leur tendre notre cul pour qu’ils le fourrent copieusement avec leurs Rolling Stones de merde et leurs putains de David Bowie !
Et toi quand t’écoutes de la musique américaine, est-ce que tu penses que les Américains se cassent le cul à écouter la tienne ? Est-ce que tu crois que quand tu suces leur rock ’n’ roll les mecs vont sucer ton Brassens en retour ? Est-ce que quand tu fais vivre leur musique, les mecs font vivre la tienne en échange ? Est-ce que tu penses que quand ta culture va disparaître y a un putain d’obèse texan qui va venir dire : « Attendez les gars, arrêtez de souiller les particularismes régionaux français, c’est un patrimoine de l’humanité » ? NON ! L’obèse texan il en a rien à foutre ! Il sera trop occuper à secouer sa tête pleine de graisse en écoutant du rock sudiste d’alcooliques pour venir se soucier de la santé de ton héritage !
Alors bien sûr le combat est perdu d’avance, les piques que je balance sont inoffensives et dérisoires, la bataille est perdue depuis longtemps. Le front a tellement reculé que la guerre s’est finie sans que personne s’en aperçoive. Ce dont je parle n’est plus qu’un souvenir irréel, les ruines d’un empire de colonnes brisées où les tristes chiens de la modernité viennent pisser leur épaisse urine acide pleine de mondialisation en grumeaux visqueux. Les vestiges d’une humanité avec des cultures particulières et locales où les hommes avaient des pieds en forme de racines ! Mais tout ça a été balayé par un siècle de lâchetés et de compromis culturels, par un mur indestructible fait avec les briques de notre coupable renoncement. Un mur entre nous et nos putains d’aïeux, entre notre corps et nos couilles ! On a collaboré à l’assassinat musical de notre propre culture et on a invité le monde entier à venir pisser sur sa mortelle dépouille (pisser en anglais). On a regardé le corps se décomposer puis personne s’est bougé le cul pour lui creuser une tombe. Alors on s’est condamné à regarder les chiens se disputer les morceaux et à n’en n’éprouver aucune honte !
Mais bon… Comme la guerre est finie, et que la plupart d‘entre vous vont critiquer mon manque d’ouverture d’esprit, je voudrais attirer votre attention en nuançant grandement mon propos, et en mettant un peu d’eau dans mon vin sur les quelques lignes qui vont suivre :
J’encule l’anglais, j’encule la reddition, j’encule la musique sans âme ! J’encule la lâcheté culturelle, j’encule la médiocrité, j’encule le choix unique, j’encule le renoncement, j’encule le « butter-nut » et je l’encule en enduisant ma bite de foie-gras parce que je suis un putain de patriote et que ma maison c’est le Sud-ouest ! j’encule les gueularderies en américain hystérique ! J’encule tout, jusqu’à ce qu’on revienne en l’an 1500 ! Enculés va !