À la suite du vote de l’article 7 par le Parlement européen, Budapest veut se défendre contre « les attaques perpétrés contre le pays ». Dans une courte vidéo, le pouvoir hongrois met à nouveau en garde Bruxelles.
À l’approche du Conseil des Affaires générales programmé ce mardi à Luxembourg et au cours duquel il sera à nouveau question des atteintes à l’État de droits en Hongrie et en Pologne, Budapest a diffusé une vidéo en fin de semaine dernière. Une vidéo dont le pouvoir hongrois a choisi de faire la publicité dans un communiqué adressé lundi matin aux aurores aux médias basés à Bruxelles.
Alors que le Parlement européen a voté en septembre en faveur du déclenchement de l’article 7 en raison des atteintes répétées de Budapest contre l’État de droit, la ligne de défense développée par cet État membre est toujours la même : si la Hongrie est attaquée par Bruxelles, c’est en raison de la politique anti-immigration qu’elle conduit. « Nous voudrions dire clairement au grand public européen que nous ne voulons pas devenir un pays d’immigration. C’est pourquoi le gouvernement a publié cette vidéo Internet de langue anglaise en réponse aux attaques perpétrées contre notre pays », affirme le pouvoir hongrois dans son courriel, reprenant là les mots répétés depuis des semaines par le Premier ministre Viktor Orbán.
Cette courte vidéo de 35 secondes débute par les mots de l’eurodéputé belge et président du groupe ADLE au Parlement européen, Guy Verhofstadt, expliquant que « nous avons besoin de migration ». S’ensuivent les objections de Budapest concernant le nombre de migrants déjà accueillis sur le Vieux continent. À savoir qu’« 1,8 million de migrants sont entrés dans l’Union européenne depuis 2015 » et que « des millions d’autres souhaitent venir ». Puis vient l’énumération des conséquences qu’aurait eu, selon Budapest, l’accueil de ces migrants.
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