Tout en espérant une hypothétique entente avec ses créanciers, le ministre grec des Finances, Yanis Varoufakis, a confirmé que son pays ne paierait pas au Fonds monétaire international (FMI) l’échéance d’1,6 milliard d’euros fixée à ce soir minuit.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, bien qu’affirmant s’être senti « trahi », a fait une dernière offre hier soir au au Premier ministre grec, Alexis Tsipras, afin de lever les blocages qui empêchent le versement des fonds à Athènes.
En échange de l’acceptation par écrit (avec copie à Jean-Claude Juncker, au président de l’Eurogroupe – 19 ministres des Finances de la zone euro –, Jeroen Dijsselbloem, ainsi qu’à Merkel et Hollande) du plan présenté samedi dernier par l’Eurogroupe, le pouvoir grec appellerait le peuple à voter oui au référendum du 5 juillet (qui portera sur la poursuite de l’austérité) et verrait sa dette allégée en octobre, avec en sus une modification du dispositif Ekas (prime accordée aux retraités les plus pauvres).
La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré tout ignorer de cette nouvelle proposition européenne. Athènes aurait accepté de se pencher sur cette ultime offre de Bruxelles.