Gabriel Attal, le mignon de l’Élysée, est décidément partout. Il porte la bonne parole d’un président qui se planque parce que le peuple est en colère : colère contre une gouvernance d’amateurs ou de cyniques, colère contre un gouvernement corrompu ou perdu, c’est au choix.
Les Français ont l’impression d’être gouvernés par une bande de jeunes loups incompétents qui prennent leurs rêves pour la réalité. Il n’y a clairement pas d’autorité, ou alors elle est ailleurs. Gabriel fait partie de ces louvards trop tendres pour tenir en main ou représenter un pays comme la France. Être mignon ne suffit pas : il faut une ligne, de l’autorité, une vision, et rien de tout cela n’émane de la bande qui a mis la main sur l’Élysée en 2017, avec l’aide des puissances occultes et des médias mainstream.
Par exemple, le 28 janvier 2021 sur France Inter, chez le duo de propagandistes Demorand-Salamé, le petit Attal propose d’« allonger les vacances d’un côté ou de l’autre ». On est vraiment chez les amateurs, les dangereux amateurs.
Et devant le faible nombre de vaccins – par rapport à la demande gouvernementale – proposés par les multinationales, dans un esprit à la fois de chantage et de compétition, ce même gouvernement d’amateurs se renie en ouvrant la porte au vaccin russe, hier considéré comme nauséabond.
Pour les adeptes du « vaccin » israélo-américain de Pfizer ou Moderna, c’est une gifle. Pour les adeptes du vaccin classique, c’est une victoire. Pour les antivaccin, c’est un nouveau signe de la panique, de la désorganisation et de l’amateurisme de nos dirigeants.
Combien de temps vont-ils tenir ainsi, entre effets d’annonces, menaces délirantes et prophéties foireuses ?
Invité ce 1er février sur Franceinfo, Gabriel Attal a indiqué que les vaccins anti-Covid-19 n’avaient pas de nationalité. Ainsi, en cas d’autorisation de l’Agence européenne du médicament, le vaccin russe « pourrait évidemment être proposé aux citoyens français ».
Le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal était invité ce 1er février sur Franceinfo à évaluer la possibilité d’acquérir le vaccin russe contre le coronavirus alors que le pays est en pleine campagne de vaccination.
« Ce qu’on veut, c’est qu’il soit sûr et efficace. Et donc, dès lors qu’un laboratoire demande un enregistrement de son vaccin auprès de l’Agence européenne du médicament, c’est examiné sans regarder sa nationalité », expose M.Attal. « Je crois que c’est le cas pour le vaccin russe et donc il va être examiné comme tous les vaccins ont été examinés. »
Il n’écarte donc pas la possibilité d’acquérir le médicament russe.
« Si l’Agence européenne du médicament considère qu’il est sûr et efficace, la Haute autorité de santé française procèdera à la même évaluation et il pourrait évidemment être proposé aux citoyens français, si c’était le cas », souligne le porte-parole du gouvernement.
Vaccination contre le Covid-19 : "Au moins un million de personnes" pourront recevoir leur première injection pendant le mois de février, assure Gabriel Attalhttps://t.co/LcWpsVqLpR pic.twitter.com/anWGTxQHlz
— franceinfo (@franceinfo) February 1, 2021
Concernant les vaccins qui ont déjà été autorisés en France, soit ceux de Pfizer et Moderna, Gabriel Attal a livré des prévisions quant au nombre de personnes qui recevront leur première dose en février dans l’Hexagone :
« À la fin du mois de février, au moins deux millions et demi de personnes auront reçu au moins leur première injection. Et le million et demi de Français qui ont été vaccinés au mois de janvier recevront leur deuxième injection au mois de février », précise-t-il, ajoutant que « les doses d’AstraZeneca viendront en plus ».
La situation sanitaire est suivie de près, affirme Gabriel Attal qui constate « une décélération de la hausse de l’épidémie » grâce au couvre-feu.
« On a fait le choix de tout faire pour éviter un reconfinement. La contrepartie de ça, c’est que les règles actuelles, et notamment le couvre-feu à 18 heures, soient pleinement respectées, donc il y a une augmentation des contrôles », explique le porte-parole du gouvernement.
Les restaurateurs enfreignant les règles
Il est également revenu sur les restaurants qui continuent d’accueillir des clients malgré les interdictions en vigueur.
« Pour des restaurateurs qui ne respecteraient pas les règles, il y aura des sanctions financières, ils n’auront plus accès au fonds de solidarité pendant un mois », prévient M.Attal.
Et s’ils continuent à enfreindre les règles sanitaires, ils risquent « d’être exclus du fonds de solidarité jusqu’à la fin de la crise ».
"Pour des restaurateurs qui ne respecteraient pas les règles, il y aura des sanctions financières, ils n'auront plus accès au fonds de solidarité pendant un mois", affirme Gabriel Attalhttps://t.co/LcWpsVqLpR pic.twitter.com/d569FUT0ks
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