Le chômage augmente chaque jour un peu plus, les entreprises ferment en masse avec comme corollaire logique une hausse de la pauvreté en France. Face à ce constat déplorable, le tonitruant ministre de l’Intérieur Manuel Valls, éternellement lié à Israël par sa femme, opte pour un choix tout a fait logique en période de crise : un accroissement des naturalisations.
En effet, le 16 octobre dernier est sortie une circulaire n° INTK1207286C concernant les « procédures d’accès à la nationalité française ». Une circulaire n’est certes qu’une interprétation par l’administration d’un texte légal ou réglementaire ne liant pas le juge, il n’en demeure pas moins qu’en l’absence de précisions jurisprudentielles sur le sujet, les fonctionnaires sont tenus de suivre les préconisations de leur ministre.
Plusieurs évolutions néfastes sont à relever. Tout d’abord, le questionnaire à choix multiples sur l’histoire ou la culture française est définitivement abandonné. « On ne devient pas français en répondant à un QCM ! », s’est énervé le nouveau premier flic de France. Il est vrai que bien connaître la culture du pays d’accueil ne sert à rien si l’on veut s’intégrer auprès de la communauté nationale.
Le rêve attalien d’individus sans culture errant dans un espace transnational est doucement en train de se réaliser. Voilà tout de même ce que dispose l’article 21-24 du Code civil :
« Nul ne peut être naturalisé s’il ne justifie de son assimilation à la communauté française, notamment par une connaissance suffisante, selon sa condition, de la langue, de l’histoire, de la culture et de la société françaises, dont le niveau et les modalités d’évaluation sont fixés par décret en Conseil d’État, et des droits et devoirs conférés par la nationalité française ainsi que par l’adhésion aux principes et aux valeurs essentiels de la République. »
Voilà comment Manuel Valls interprète ce texte pourtant clair. Selon lui, le fonctionnaire doit éviter le système du questionnaire qualifié d’ « artificiel ». Les candidats ne doivent pas « craindre d’être jugés sur un niveau de culture ». En présence de réponses inexactes, l’appréciation du commis de l’État doit être globale. Traduction : « En aucun cas la décision de rejet ou d’ajournement ne peut être motivée par le constat qu’il n’aura pas été répondu de façon exacte à une ou à plusieurs des questions. »
Ensuite, la condition d’être titulaire d’un contrat à durée indéterminée (CDI) est désormais supprimée. Un contrat à durée déterminée ou un contrat de travail temporaire (intérim) sont suffisants pour obtenir la nationalité française. Jusqu’à la publication de cette circulaire, 40 % des refus étaient justifiés par le défaut de CDI.
Il est aussi ordonné aux préfets d’être plus souple à l’égard des étudiants étrangers. Les jeunes de 25 ans, présents sur le territoire depuis plus de dix ans et ayant été scolarisés pendant au moins cinq années, pourront bénéficier d’une présomption d’assimilation.
Enfin, l’obligation d’avoir été dix années en situation régulière sur le territoire français est troquée contre cinq ans.
Pas besoin d’expliquer le dessin, tellement il est explicite. La volonté du ministère de l’Intérieur est de donner la nationalité française à des populations allogènes à qui on ne demande même plus de maîtriser la culture française. La volonté de remplacer la lutte des classes, nécessaire pour mettre fin à la domination oligarque et parasite, par une lutte des races, favorisée par une inculture grandissante et des replis identitaires, apparaît assez clairement dans cette circulaire, laissant présager une aggravation des tensions ethnico-religieuses au détriment d’un sursaut national, seule optique viable s’il l’on veut sauver ce qui reste de la France.