Rien ne va plus dans la France sociale, c’est-à-dire celle d’en bas. Des milliers de sans-abri, de SDF ou de clochards sont à la rue, la température descend, et ce pays qui accueille à bras ouverts les clandestins dans des châteaux – c’est une image – refoule ses propres nationaux. Cette préférence internationale ou antinationale fait mal... aux intéressés et aux observateurs soucieux du bien-être de leurs compatriotes sans défense.
Pendant que des milliers de migrants sont dorlotés par nos associations et par notre élite, la vague de froid touche de plein fouet les milliers de sans-abri. Les pouvoirs publics ont décidé, nous apprend France 24, « d’ouvrir cette semaine 650 places supplémentaires d’hébergement d’urgence en Île-de-France ». 650 pour des milliers de personnes à la rue ? L’opération d’Anne Hidalgo baptisée Nuit de la Solidarité est un joli pansement sur une jambe de bois.
« Dormir dehors alors qu’il neige à Paris reste le lot de nombreux SDF qui n’arrivent pas à joindre le Samu social, débordé. Sur les 6 000 appels que reçoit en moyenne en 24 heures le Samu social de Paris durant la vague de froid, seuls 1 300 sont traités. Pourtant, le Samu a fait appel à 12 écoutants supplémentaires pour la période hivernale et deux encore en plus pour le plan Grand froid. »
650 places de plus pour 10 fois plus de demandeurs... alors que le centre d’accueil pour migrants de Paris-Nord possède 800 places ! Oui mais ça c’est « l’honneur de la France », comme disait Emmanuel Macron pendant sa campagne. Justement, le député LREM Sylvain Maillard a bien essayé de minimiser ce coût social (les nationaux dans le froid pendant que les migrants ont le cul au chaud), mais il en a pris ensuite plein la gueule :
[VIDÉO] "L'immense majorité" des SDF dorment dans la rue "par choix", ose le député LREM Sylvain Maillard >> https://t.co/0dAT7WJiH3 pic.twitter.com/o7L3jhhhJ0
— Marianne (@MarianneleMag) 5 février 2018
Au-delà des sans-abri, cette catégorie de superpauvres par définition visible, il y a en France une misère qui ne se voit pas, et qui ne se traite quasiment pas. Des catégories de population sont complètement oubliées, qui participent pourtant au bien-être de la nation tout entière. Les paysans pauvres morflent, on le rappelle ici souvent, et leur plainte, ténue car digne, ou honteuse, est couverte par les exigences criardes des migrants qui veulent manger ça et pas ça, qui veulent vivre à Paris et pas chez les bouseux, etc.
Guenaël, 46 ans, éleveur dans le Morbihan, était aussi adhérent et militant très actif du Front National.
Ruiné par la politique agricole de l'UE relayée en Bretagne par ses pantins PS/ LREM/ UDI/LR... il a mis fin mardi à ses jours..
Je pense bien à lui cet après midi pic.twitter.com/6RRPWmVqxs— Gilles Pennelle (@GillesPennelle) 9 février 2018
Des catégories que la France d’en haut, celle des nantis, ne considère même pas, elle qui est tournée vers les « vraies » victimes que sont les femmes, les homosexuels ou les juifs. Les associations communautaristes, complaisamment relayées par les médias sous contrôle, ont permuté les victimes du Système. Les femmes, les homos et les juifs sont devenus à plaindre, mais on oublie ceux qui souffrent et qui crèvent dans l’indifférence !
"20 fois plus de chance de se faire agresser quand on est un français #juif qu'un francais #musulman. Il faut une politique, une pédagogie dans les écoles, revenir à une laïcité exigente." Philippe Val#24hPujadas pic.twitter.com/EB7DzXWTJ6
— 24h Pujadas (@24hPujadas) 1 février 2018
Dans la série Subtilisation de souffrance, le féminisme fait actuellement jeu égal avec le sionisme (les deux idéologies étant structurellement liées) : regardez ces commentateurs à moitié dingues qui poursuivent de leur hargne le magasin Decathlon à cause de sacs à dos bleus et roses :
J'ai jamais vu un mec avec autant de patience et de sang-froid. C'est incroyable comme conversation. pic.twitter.com/mI37ohIj7a
— Jérémy Tilah (@Tilah) 7 février 2018
Ça dépasse l’entendement mais c’est bien la France de 2018, du moins celle que le Système essaye de nous vendre. Le pire, c’est que les Français qui s’attachent à remettre les choses à l’endroit, avec raison et information, sont montrés du doigt par des organismes antirépublicains qui font régner une terreur diffuse. Pour preuve ce tweet de Conspiracy Watch à propos d’une chanteuse que la socioculture dominante a essayé de faire passer pour une quasi-terroriste :
#MennelIbtissem, candidate de @TheVoice_TF1, avait tenu des propos complotistes au lendemain de l'attentat de Nice. Elle était aussi fan de #TariqRamadan. pic.twitter.com/9q3D8GQmoY
— Conspiracy Watch (@conspiration) 4 février 2018
C’est l’œil de Moscou qui scanne et dénonce tout ce qui va à l’encontre de l’ordre dominant. Les vraies victimes sont oubliées, les caméras ne s’y attardent pas, et les fausses arrivent sur la pile d’en haut. La moindre main au cul d’une femme dans le métro déclenche mille fois plus d’indignation et de reprise politico-médiatique qu’un paysan endetté jusqu’au cou qui se pend !
Moins grave mais tout aussi révoltant, cette presse aux ordres qui veut nous faire croire actuellement (depuis la publication des fameux chiffres de la croissance, trafiqués et dopés jusqu’à l’os) que les Français sont en train de gagner plus et de vivre mieux ! La perte de pouvoir d’achat de la majorité est pourtant dans l’ADN du libéralisme qui rackette et ratisse la France d’en bas depuis le début des années 2000, avec les épouvantables présidences de Sarkozy et Hollande.
"Avant Macron, j'avais une pension de 1394 euros par mois. J'ai perdu 126,85 euros de pouvoir d'achat exactement ! Vous allez aller jusqu'où ?"
➡ La colère de David , retraité invalide #BourdinBDV #BourdinDirect pic.twitter.com/n0Lqd2garz— RMC (@RMCinfo) 5 février 2018
Le pouvoir d’achat, la santé, tout est impacté par le macronisme. Emmanuel 1er n’est que l’incarnation principale de cette idéologie, qui a les moyens de corrompre gouvernements et médias. Là est le complot, le vrai, pur et dur. Le mensonge oligarchique prend des proportions inquiétantes, ce qui permet au pouvoir profond, caché derrière le pouvoir visible, de gagner du temps.
La prise de conscience collective paraît inéluctable, mais elle est fonction de la prise de conscience individuelle de la paupérisation programmée. La paupérisation ? La plupart des Français ne veulent pas la voir, ils la vivent pourtant, homéopathiquement, jour après jour. C’est toute la subtilité des « réformes » !
Des parents postent des photos peu ragoûtantes de la cantine de leurs enfants pic.twitter.com/X2fn3vxytU
— BFMTV (@BFMTV) 1 février 2018
Beaucoup de services étatiques, comme l’Assistance publique ou l’Éducation nationale – ne parlons même pas des forces de l’ordre – n’arrivent plus à faire face à leurs besoins en hommes et matériels. Tout se dégrade lentement, et les tentatives pour relever l’État français sont immédiatement attaquées par les officines antinationales sous prétexte d’« économies budgétaires », de « lutte contre le racisme et l’antisémitisme », ou d’« égalité des sexes ».
Le Système a tout verrouillé : voyons si le peuple français a assez d’imagination et de courage pour s’en sortir !