Après le terrorisme (qui a peut-être en partie été fabriqué ou toléré pour ça), au tour de la pédocriminalité de servir de prétexte pour la surveillance poussée des populations.
La protection des enfants est un noble projet, mais dans ce cas, pourquoi vouloir leur injecter plusieurs fois par an des substances dangereuses ou dont l’efficacité n’est pas prouvée, alors qu’ils ne sont pas malades et qu’ils ne risquent rien dans leur écrasante majorité ?
La Commission européenne a publié un projet de loi qui obligerait les fournisseurs de services de communication tels que Telegram et WhatsApp à vérifier automatiquement les messages de leurs utilisateurs avant qu’ils ne soient envoyés. L’objectif serait de lutter contre la pédopornographie sur Internet.
Objectif officiel affiché anti-pédophilie
« Avec la réglementation actuelle, qui repose sur la divulgation volontaire et le signalement par les entreprises, les enfants ne sont manifestement pas suffisamment protégés », a déclaré la Commission européenne, citant une étude mondiale de 2021, selon laquelle au moins un enfant sur cinq a été victime de violences sexuelles et plus d’un mineur sur trois a déjà été confronté à des avances sexuelles sur Internet.
Critique de l’Association de protection de l’enfance
Les critiques sont venues du « Chaos Computer Club » (CCC) et des organisations de défense des droits civiques, faisant référence aux risques d’erreur de l’intelligence artificielle actuelle et craignant une restriction potentielle des libertés civiles. « Une intelligence artificielle recherchant un contenu abusif signalera également à tort un contenu comme illégal », a déclaré le CCC. Si chaque message est scruté indépendamment de soupçons, le logiciel réagira probablement aussi à des photos et des vidéos normales.
L’Association de protection de l’enfance rejette également l’analyse nationale des communications cryptées. Joachim Türk, membre du conseil d’administration, a déclaré que l’écrasante majorité des activités illégales en ligne ne se déroulent pas via les services de messagerie, mais sur des forums et le « dark web ».
Lire l’article entier sur ojim.fr