Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a appelé à arrêter le fils de l’ancien leader libyen, Saïf al-Islam Kadhafi, remis en liberté la semaine dernière.
Dans un communiqué publié sur le site de la Cour pénale internationale, le procureur Fatou Bensouda a demandé à la Libye d’arrêter le deuxième fils de l’ancien dirigeant libyen, Saïf al-Islam Kadhafi, qui a été amnistié puis relâché il y a quelques jours seulement.
« Le mandat d’arrêt, que la Cour pénale internationale a délivré à l’encontre du fils de l’ancien leader de la Libye Mouammar Kadhafi, Saïf al-Islam Kadhafi, le 27 juin 2011 pour ses crimes contre l’humanité… est toujours en vigueur, et la Libye est obligée de l’arrêter et de le transmettre à la CPI et ceci, indépendamment des lois portant amnistie qui pourront apparaître en Libye », lit-on dans le communiqué.
Le procureur a également indiqué qu’elle était sur le point de vérifier l’information concernant la libération de Kadhafi et qu’elle s’était adressée aux autorités libyennes, au Conseil de sécurité des Nations unies et aux autres États et organisations concernées avec la demande de lui fournir les données indiquant où Saïf al-Islam Kadhafi pouvait se trouver.
Arrêté en 2011, puis condamné à mort, le deuxième fils de Mouammar Kadhafi a été amnistié, puis relâché jeudi dernier. La brigade qui détenait Saïf al-Islam Kadhafi dit l’avoir libéré conformément à une nouvelle loi d’amnistie édictée par le gouvernement de l’est libyen — soutenu par les Émirats arabes unis et l’Égypte et basé à El-Beïda — rival du gouvernement libyen d’union nationale (GNA) basé à Tripoli et parrainé par les Nations unies.