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L’intelligence artificielle va-t-elle remplacer les mathématiciens ?

La question a été posée puisque d’année en année, l’IA résout des problèmes mathématiques de plus en plus complexes. Les IA, qui sont en concurrence, remportent même des médailles d’or aux Olympiades de maths. Si la profession d’interprète est clairement menacée par l’IA, celle de mathématicien devra-t-elle suivre ?

« L’intelligence artificielle n’est pas aussi artificielle qu’on peut le croire. »

Les IA contemporaines sont analogues à des réseaux de neurones artificiels, dont les connexions sont plus ou moins renforcées. Leur mise au point consiste à faire trouver les valeurs idéales de ces connexions en présentant au logiciel de nombreux exemples de couples question-réponse. Cela a fonctionné pour distinguer des chats de chiens dans des images à partir de 2012. Ou pour trouver le bon mot à la fin d’une phrase et, de fil en aiguille, générer des textes complets, comme dans ChatGPT et ses descendants à partir de fin 2022. La difficulté en maths est qu’il n’y a pas des millions de problèmes, dans toutes les disciplines, dont on connaîtrait les bonnes réponses. (Le Monde du 27 octobre 2025)

Ridal voit de la complexité partout

L’IA, ce gros mangeur

 






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11 Commentaires

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  • Admet-on .... l’IA remplace les mathématiciens, les interprètes, les graphistes.... en quoi est-ce un problème ?

     

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  • Il est tout confus ce gars. Il mélange de la philo, des proba, des échelles mais il ne dit rien. Sur le fond : ce que construit l’IA générative c’est un océan statistique parfaitement opaque, dire que ça "reconstruit" la connaissance du monde que nous on a c’est s’avancer beaucoup, il n’y a pas de causalité ou de "structures" dans cet océan au sens où on l’entend, personne ne sait ce qu’il y a la dedans. Mais ça marche incroyablement bien.

     

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  • #3571579

    La difficulté en maths est qu’il n’y a pas des millions de problèmes, dans toutes les disciplines, dont on connaîtrait les bonnes réponses.



    - Je dirais plutôt qu’on peut toujouts (très facilement) trouver des millions (et même une infinité) de problèmes "dont on connaît la réponse"... ...lorsqu’on en connaît déjà la règle ; ce qui du coup, évidemment ôte tout l’intérêt dudit problème !
    Le nombre de Structures/Théorèmes/Problèmes Mathématiques est infini (et c’est même un euphémisme de dire "infini" car il me semble que même les nombres Aleph (attention c’est de l’hébreu) que les logiciens s’amusent à utiliser pour caractériser les "différents types d’infinis" ne suffisent pas dans ce cas ; bref) ; soit on sait résoudre/démontrer, soit pas, mais (à part dans le contexte de l’enseignement, à un niveau relativement "basique"), on ne s’amuse pas à re-résoudre/démontrer le même truc des millions fois [distinctes]...
    (De plus, les Maths exigent une exactitude parfaite, or l’IA utilise généralement des approches stochastiques [ironiquement parfait pour les Sciences Humaines, mais inadapté aux Mathématiques Pures])

    En tout cas, pour avoir travaillé dans la résolution de problèmes Mathématiques pour une entreprise Américaine utilisant l’IA, je peux confirmer que pour les problèmes basiques/standards (genre niveau lycée), l’IA était excellente, mais dès que ça devenait un peu plus subtil/non-standard, l’IA hallucinait complètement et générait du grand n’importe quoi totalement aléatoire ; et je ne parle même pas des Démonstrations de Théorèmes (ni encore moins d’inventer/découvrir un Théorème).

    Par contre, l’IA semble extrêmement douée pour établir des liens entre différentes branches, et comprendre des "idées générales". Par exemple, j’étais étonné de voir à quel point sur base d’une vague description, Gemini a (quasi-parfaitement) compris mon approche de la Cinématique Relativiste par Transformations de Möbius Quaternioniques... Mais encore maintenant, Gemini commet régulièrement des erreurs de raisonnement, confond certaines notions, s’auto-contredit, etc, bien qu’il progresse à une vitesse impressionnante !..

     

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  • A un moment c’est une question de coûts.
    Quand on voit que Grok est capable de répondre a une requête
    pour un cout de quelques dixiemes de centimes.

    Aucun humain ne peut rivaliser avec ca.
    Que ce soit un test hypothétique en science des matéraiux, ou
    d’une nouvelle molécule.

    Ou une simple image de gonzesse, comme aime a en poster
    Musk tous les jours pour nous montrer les prouesses de de Grok
    image.... les jupe se raccourcissent de jour en jour.
    il est pas compliqué de voir ou ca va .
    Quand OnlyFan vien d’être décrété comme l’entreprise
    qui fait le plus gros CA par employé, de tous les temps.

    Qui peut résoudre une équation (même mal) ou faire un
    photoshoot (même moche) pour moins de 0.2 centimes d’euros ?
    Et en faire des centaines de milliers dans la journée ?

    Et on a pas encore de centrale nucléaire dédiées exclusivement a l’IA.
    De par les simples coûts, l’IA va tout avaler.
    Et les réseaux qu elle utilise restent semi-gouvernementaux
    donc semi-publics (energie,télécom)

    Il y a un alignement des planetes qui ne profite plus qu’a l’IA
    La croissance des réseaux est supportée par le public,
    De même que le hardware (laptops) alors que les gains
    ne profitent plus qu’exclusivement aux IAs

     

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  • Pour avoir une idée de la prise de contrôle
    de l’IA sur la gestion de technos structures
    et autres vaisseaux spatiaux, revoir
    2001, Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick

     

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  • Pour être mathématicien, un ingrédient nécessaire (mais insuffisant) est celui de "l’intuition divine". Parmi les disciplines qui sont à l’abri de l’IA, celle là est au sommet !

     

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  • J’écris actuellement un roman et j’ai bien vu que l’IA ne suivait pas...on écrit avec ses trippes et pour les maths j’espere que c’est pareil.

     

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  • #3571620
    Le 28 octobre à 06:08 par Sacher d’Otto Mate
    L’intelligence artificielle va-t-elle remplacer les mathématiciens (...)

    Ce qui me sidère, devant mes myosotis, c’est le temps mis à expliquer comment on discerne une image de chat d’une image de chien à des gens qui voient immédiatement la différence. Cette notion là même de réseau neuronal est un leurre sémantique, car, nous dit le professeur Viatcheslav Saveliev de Moscou, dans le cerveau humain les liaisons multiples interneuronales se forment et déforment en permanence. Piège de novlangue dont l’objectif est de convaincre de l’équivalence du robot avec l’humain. On traite ici de la question avec des hypothèses de départ bien rigides et immuables en attendant à la sortie du tube, sans prendre aucunement la peine de définir une cosmogonie ou une anthropologie ni de ce que l’on considère comme étant la vérité, l’a-priori de l’apprenant, en dehors complètement d’une pensée d’une dynamique réalisant un équilibre unifié avec l’univers qui immatérialise la mise en abîme entre sujet et objet, en restant bien au chaud devant la téléologie de la boîte noire du laboratoire sacré, qui découperait un utopique volume au sein du cosmos, dans le déni total et niais de l’auto-organisation des structures dissipatives. Il y a le ton de cet amphithéâtre sacerdotal où l’on officie un culte de la déité de la Science, et le professeur a les gestes et le ton péremptoires sacerdotaux. Enfin mettre Aristote, misogyne invétéré mais omniscient, au bout d’un continuum faut quand même pas être trop doué du mirliton. Ça donne envie de se mettre à table avec Rabelais pour en rire, en se tapant côtes et bedaine, bien à gorge déployée, qu’on étanche d’une grande rasade de Vin de Bourgueil, devant le vivifiant mystère de la fermentation.

     

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  • L’intelligence artificielle va remplacer les cons et c’est déjà pas mal !

     

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  • Le jour ou l’IA crera un homme à partir de rien on en reparlera !!!

     

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