Près de deux ans après son apparition, l’initiatrice de ce hashtag a été condamnée à 15 000 euros de dommages et intérêts.
Près de deux ans après la déferlante #balancetonporc sur les réseaux sociaux, Sandra Muller, l’initiatrice de ce hashtag emblématique, a été condamnée par le tribunal de Paris, mercredi 25 septembre, à 15 000 euros de dommages et intérêts pour avoir diffamé l’homme qu’elle accusait de harcèlement.
La journaliste de la Lettre de l’audiovisuel, l’une des « briseuses de silence » désignées par le magazine Time comme l’une des « personnalités de l’année » 2017, a également été condamnée à verser au plaignant 5 000 euros au titre des frais de justice, à retirer le tweet litigieux et à publier des communiqués judiciaires sur son compte Twitter et dans deux organes de presse. Son avocat, Francis Szpiner, a indiqué qu’il entendait faire appel, dénonçant lors d’un point presse une décision « hors du temps » et « une régression ».