Le Beau est un caractère du divin, qui s’observe très facilement dans la nature.
Par exemple, dans une simple fleur, vous retrouverez la beauté (couleurs, nuances, ordonnancement, symétrie, formes singulières des pétales, de l’étamine, de la corolle, des feuilles...) ainsi que la présence d’une incroyable complexité biologique (comment la fleur grandit et s’épanouit, comment elle se nourrit, se reproduit, comment interagit-elle avec son environnement, le sol, la terre, l’eau, l’air, la lumière, les insectes, les autres plantes…) et vous comprenez que celle-ci s’insère dans un ensemble encore plus vaste, riche et complexe.
Et ceci n’est qu’un tout petit échantillon de ce qu’Il a produit.
On peut ensuite étendre notre observation aux animaux, aux minéraux, aux éléments, au ciel, au soleil, aux planètes, aux étoiles… Et l’on retrouve à chaque fois cette même beauté et cette même complexité.
Lorsqu’on veut à tout prix faire rentrer dans sa conception des choses qu’il ne peut pas y avoir de Créateur, on se coupe soi-même de LA source d’inspiration et il devient très difficile en conséquence de créer du beau.
Ceci vaut pour l’art, mais également pour tous les autres domaines, et notamment, celui de la pensée :
Lorsqu’on exclut de sa réflexion son Existence, on raisonne nécessairement avec un nombre moindre d’éléments, et même, si je puis dire, sans LA CLE, et l’on cantonne soi-même sa propre pensée, on l’ampute et les observations que l’on pourra produire s’en trouveront amoindries.
Ceci étant posé, on comprend mieux pourquoi notre époque moderne est aussi laide, non seulement le beau y est de moins en moins présent, mais en plus, la pensée y est nettement moins riche, pour ne pas dire même d’une extrême pauvreté. Et on ose appeler ça Progrès. Moi je parlerais plutôt d’un cas tragique d’arriération.
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