@SPQG
Les individus dont on trouve des restes fossiles ont été vivants avant d’être morts. Est également évident le fait qu’ils soient nés de parents de la même espèce, car on sait que les espèces se reproduisent.
Cependant, lorsque l’on trouve un fossile, on ne peut pas savoir si l’individu dont il est issu a eu le temps de se reproduire avant de périr. Donc on ne peut pas, en toute rigueur scientifique, déduire à partir de bout de squelettes, par exemple, que Hyracotherium est l’ancêtre du cheval moderne.
Comme on ne peut pas déduire de l’étude des fossiles que nous avons dans notre arbre généalogique un singe et un poisson, eux-mêmes issus, en des temps plus lointains, de roche et d’eau de mer...
Tu admets que l’on n’a jamais observé le phénomène de l’évolution. Ne pas avoir observé un phénomène que l’on prétend étudier, ce n’est pas scientifique !
L’exemple des voisins, dont je n’aurais pas observé la procréation, est invalide parce que mes voisins n’appartiennent pas à une autre espèce.
Les mutations ne créent jamais d’information génétique nouvelle mais en supprime, entraînant des défauts de fonctionnement souvent graves. C’est la raison pour laquelle il faut limiter l’exposition aux agents mutagènes.
L’hérédité est une preuve de l’étroitesse des limites évolutives des espèces : les enfants ressemblent toujours à leurs parents.
La sélection naturelle sélectionne parmi l’existant, elle n’a pas la capacité de créer du neuf.
La sédimentologie expérimentale a démontré par l’expérience que la stratification verticale d’une couche sédimentaire pouvait résulter d’un grano-classement de particules sédimentaires diverses entraînées par un flux d’eau horizontal. C’est un fait.
Un dépôt volcanique peut très bien se faire sur cette couche sédimentaire consolidée, ou même intersecter avec elle.
La zonation des faunes et flores peut être à la fois verticale et horizontale. Il n’y a là aucune difficulté non plus. La zonation spatiale explique tout aussi bien que l’hypothèse de la succession chronologique (et même mieux, puisqu’elle se base sur un phénomène réellement observé et pas sur une croyance).
Quelle raison scientifique a-t-on de croire que de la roche et de l’eau de mer ont pu engendrer des êtres vivants ? Quelle raison scientifique a-t-on de croire que dans notre arbre généalogique, on a un poisson, un cafard ou une méduse ?