Des migrants sont arrivés lundi vers 6 heures au point de rassemblement fixé par les autorités pour l’évacuation totale du camp. L’opération, qui se veut « résolument humanitaire », va durer au moins une semaine.
Soixante bus doivent permettre l’évacuation des migrants
Environ 500 migrants attendaient calmement dehors, emmitouflés dans leur manteau, leur valise aux pieds. Ce sont essentiellement des Soudanais. Les autorités ont affrété 60 bus pour conduire les migrants dans des CAO répartis dans toute la France, explique notre envoyé spécial à Calais.
Le centre de transit a ouvert ses portes
Il est 8 heures. Le centre de transit a ouvert ses portes. Une centaine de Soudanais et d’Érythréens, des hommes principalement, attendaient déjà devant le hangar qui doit servir de quartier général à l’opération présentée comme « humanitaire » par le gouvernement.
Au total, de 6000 à 8000 migrants doivent être acheminés par car dans des centres d’accueil spécifiques partout sur le territoire français durant toute la semaine.
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Ces villages qui s’opposent à l’arrivée de migrants
Allex, Saint-Denis-de Cabanne, Saint Brevin... Un peu partout dans le pays, des habitants protestent contre la répartition des migrants de Calais dans leurs communes et demandent à être consultés. Début octobre, la justice a jugé « illégal » le référendum local proposé par le maire d’Allex dans la Drôme.
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Un démantèlement controversé
Cette évacuation annoncée ne clôt pas le débat. Des membres de l’opposition de droite craignent désormais une multiplication de « mini-Calais » dans toute la France et plusieurs villes d’accueil se sont rebellées contre le plan de répartition du gouvernement. « Accueillir dans des villes 30, 40 personnes (...) ça me paraît être la moindre des choses », a répliqué dimanche le ministre de la Ville Patrick Kanner, en réclamant « respect » et « humanité » pour les migrants.
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Les associations préparent les migrants au démantèlement de la jungle
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