Ça fait du bien de voir nos analyses confirmées par le camp (idéologique) d’en face. Depuis le temps qu’on avertit les autorités sionistes que leur propagande shoatique est complètement à la ramasse, qu’on ne peut pas bourrer le mou de millions de Français et d’enfants avec la culpabilité, une culpabilité française, s’entend. Et que cette propagande produit logiquement un effet inverse : non cet « antisémitisme » tant fantasmé par la DILCRAH ou le CRIF, mais un rejet des méthodes d’intoxication de toute une population qui n’est pour rien dans la persécution des juifs européens de 1933 à 1945.
On le répète encore une fois, pour les durs de la feuille : la Shoah c’est les Chleuhs, pas les Français. Et ce ne sont pas les quelques Français qui ont collaboré qui vont changer cette réalité, même si les autorités sionistes s’appuient sur ces collaborateurs (il y en a dans chaque guerre ou occupation) pour maintenir la pression sur tout un pays. Il était temps que ce délire mémoriel s’arrête, et il va s’arrêter. Mais pas pour nos beaux yeux de Français patriotes qui refusons la sentence éternelle, comme François Mitterrand devant Jean-Pierre Elkabbach : parce que la méthode de bourrage de mou quotidien est inefficace.
Elle a produit toute une génération de jeunes rétifs à la Shoah, car pour eux, Shoah équivaut à bourrage de mou, pas à histoire précise et circonstanciée de la persécution, dont ils savent d’ailleurs peu de choses. Au lieu de nous emmerder avec une culpabilité construite de toute pièce, il vaudrait mieux enseigner l’Histoire, et l’Histoire profonde, aux jeunes. Tout le monde a à y gagner, et ça ferait baisser cette tension artificiellement maintenue par les ultras du shoatisme, il n’y a pas d’autre mot.
Le Monde du 30 janvier 2020 rend compte de la stérilité de la propagande.
Iannis Roder, professeur d’histoire-géographie dans un collège de l’éducation prioritaire, auteur déjà de plusieurs ouvrages sur l’éducation, est responsable des formations au Mémorial de la Shoah. Il n’en est pas moins confronté à « l’antisémitisme virulent et décomplexé » de certains élèves, « issus de l’immigration, principalement maghrébine ou subsaharienne ». Une formulation politiquement incorrecte qui lui vaudra d’être accusé de stigmatisation, même s’il se garde de généraliser, s’attache aux nuances et rappelle que l’antisémitisme n’est pas dépourvu de racines chrétiennes. Symétriquement, il sera loué par ceux qui aiment répéter, sans égards avec les faits, que l’on ne peut plus enseigner la Shoah.
Iannis Roder propose ni plus ni moins de « sortir de l’ère victimaire », on ne le lui fait pas dire. Et qui dit victimisation dit culpabilisation. Mais comment vont faire les ultrasionistes qui font pression sur nos gouvernements successifs pour conserver leur influence s’ils renoncent au levier de la culpabilité française, une culpabilité admise à tort par Chirac en 1995 ?
En même temps c’est leur problème, ils ne pourront pas indéfiniment imprimer leur version des faits dans des têtes de plus en plus rétives, car formées à l’information dissidente, ou alternative, sinon différente, pour ceux qui n’aiment pas les grands mots.
Cependant, quand on lit bien l’article du Monde, on voit qu’il reste du boulot à faire. L’éducation à la Shoah aurait dû empêcher les meurtres de juifs, qui sont, on le rappelle, résiduels en France. Mais on en entend énormément parler, comme s’il fallait absolument trouver un fil entre la Shoah d’hier et les microshoahs d’aujourd’hui, comme si tout revenait toujours à Auschwitz. Quand un taré tue une vieille dame, ce qui arrive malheureusement trop souvent, il ne se passe médiatiquement rien si la dame n’est pas juive. Si elle l’est, le grand orchestre se met à jouer et on retombe toujours sur Auschwitz, comme un chat sur ses pattes.
Son nouveau livre mérite pourtant bien mieux que cette polarisation et en constitue même une entreprise de dépassement. C’est en praticien qu’il en est venu à prendre acte de ce qui lui apparaît comme un échec collectif et à prôner une nouvelle approche, proposant de « sortir de l’ère victimaire ». L’échec, c’est le constat, glaçant, que le « plus jamais ça ! », appuyé sur la mémoire, l’émotion et la compassion envers les victimes, ne fonctionne plus et n’a pas empêché, ces dernières années, l’impensable : des juifs, en France, ont été tués en tant que juifs. L’invocation de la Shoah n’est pas le bouclier que l’on croyait contre le retour de la haine.
Que Iannis Roder et Le Monde se rassurent, en quelque sorte : il y aura toujours des meurtres en France, hélas, et donc, proportionnellement, quelques meurtres de juifs sur les centaines de meurtres de non-juifs, s’il faut compter comme cela. Nos têtes pensantes, toujours dans le faux, cherchent désormais le moyen d’obtenir le même consentement, mais sans la force, ou la loi.
Partant de ce constat, Iannis Roder, combatif, ne s’y installe pas et s’attache à faire l’inventaire de tout ce qui n’a pas marché ou ne marche plus. L’approche par l’émotion, analyse-t-il, a nourri la concurrence victimaire en donnant « l’impression d’une confiscation de la compassion », les juifs apparaissant « comme ceux qui accapareraient le statut de victime ». D’où, par exemple, les détournements du mot « génocide », appliqué aux Palestiniens de Gaza ou à l’oppression coloniale, et la dilution de la spécificité historique de la Shoah comme entreprise obsessionnelle d’élimination totale.
Toute propagande massive produit sa résistance, et il sera difficile pour Iannis Roder de trouver un moyen neutre ou impartial d’enseigner la Shoah, s’il veut toujours en faire quelque chose d’unique, d’indépassable, alors que les massacres, les ethnocides ou génocides ont toujours existé dans l’histoire de l’humanité. Peu importe le moyen, pourvu qu’on ait la fin !
Le malheur dans cette histoire, au-delà des vies perdues il y a maintenant presque 80 ans, c’est l’énergie et l’argent engloutis dans un combat stérile, celui qui consiste à faire pleurer dans les chaumières et à culpabiliser des innocents. Si les enfants des déportés, vivants ou morts, ont à juste titre des séquelles psychologiques, en quoi les Français sont-ils des descendants de bourreaux pour autant ?
C’est pourquoi, quand la pression shoatique se fait trop forte sur les Français, une partie de ceux-ci détournent le tir vers Israël et sa politique de conquête territoriale, carrément du Lebensraum, et d’éradication d’un autre peuple, qui était là avant, les Palestiniens.
Toujours les sionistes auront cette épine dans le pied qui ruine leur combat médiatico-politique, qui pourrait être juste et honorable, sur la Shoah. Mais qui, aujourd’hui, ignore les souffrances des juifs pendant la guerre ? Personne, pas même les Palestiniens. Ce qui est tordu, c’est la récupération de la souffrance des juifs des années 30-40 pour en faire une souffrance et une victimisation contemporaine exploitables.
Tous les juifs ne sont pas des survivants d’Auschwitz et tous les non-juifs ne sont pas des nazis !
« On voit qu’Hitler par exemple, est devenu un des personnages référents de l’histoire de France »