Ils touchent 4 milliards par an de la collectivité pour 8 % de syndiqués. Subventions à gogo, permanents par milliers, gabegie... Un rapport parlementaire lève le voile. Décapant !
Des vacances à Dakar aux frais de France Télécom ! En février dernier, 12 délégués syndicaux du groupe se sont rendus au Sénégal, officiellement pour assister au Forum social mondial.
Dans leurs valises, un mandat en bonne et due forme du très imposant Comité central de l’unité économique et sociale (CCUES). Pour représenter les salariés de France Télécom face à la « place importante faite au secteur des télécoms, notamment dans le cadre des relations nord-sud », la délégation a reçu un chèque de 12.000 euros.
À l’heure où les entreprises serrent les coûts et l’État taille dans ses dépenses, les syndicats ne rechignent pas à envoyer leurs membres au soleil, tous frais payés, simplement « pour nourrir leur réflexion ».
Gonflé ? Non, une pratique plutôt ordinaire dans une France qui n’aime pas ses syndicats mais les nourrit grassement.
Car si le syndicalisme n’a jamais été aussi peu représentatif dans notre pays - seuls 8 % des salariés (public et privé confondus) adhèrent à une organisation, le taux le plus bas de l’Union européenne ! -, la machine syndicale, elle, se porte bien, très bien même. Et pour cause : elle vit aux crochets des autres !
C’est la démonstration choc que font les députés dans un rapport rendu public cette semaine, et que Le Figaro Magazine a pu consulter en avant-première.
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