Une sénatrice veut alerter le gouvernement sur les risques pour la sécurité nationale de notre modèle de production et de consommation.
Que se passerait-il si demain une cyberattaque paralysait les circuits de la distribution alimentaire ? Pénurie, émeutes... La sénatrice Françoise Laborde veut alerter le gouvernement sur les risques pour la sécurité nationale de notre modèle de production et de consommation. Même les zones rurales sont aujourd’hui « alimentairement malades », « perfusées par le ballet des camions de la grande distribution », souligne la sénatrice de la Haute-Garonne (RDSE à majorité radicale). Un état de fait qui expose la France à « une importante vulnérabilité » en cas de force majeure (cyberattaques, dérèglement climatique, terrorisme...).
Se défendant d’être « seulement alarmiste », ou « démago », Françoise Laborde a déposé une proposition de résolution [1] sur « la résilience alimentaire des territoires et la sécurité nationale ». […]
Pour Joël Labbé, sénateur RDSE du Morbihan, il s’agit de « faire en sorte que le territoire de proximité puisse nourrir les habitants de ce territoire ». […]
Le texte [encourage le gouvernement] « à engager une révision de la loi de programmation militaire pour réfléchir à l’intégration de la production et du foncier agricole nourricier comme secteur d’activité d’importance vitale ».
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