Mercredi 17 février, Georges Tron a été condamné en appel à 5 ans de prison dont 3 ans ferme. L’ancien secrétaire d’Etat était accusé de viol en réunion et d’agression sexuelle par deux anciennes collaboratrices.
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Ancien député de l’Essonne et secrétaire d’Etat de 2010 à 2011 sous François Fillon, l’homme politique avait été accusé en 2011 (en plein scandale DSK) par deux anciennes collaboratrices, Virginie Ettel et Éva Loubrieu, de viol en réunion et d’agression sexuelle. Des faits qu’il a toujours niés. Georges Tron avait été acquitté une première fois en novembre 2018 par la justice, défendu à l’époque par l’actuel ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, mais le parquet de Paris avait fait appel.
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Mais les juges n’ont retenu qu’une seule accusation, celle de Virginie Ettel. La plainte d’Éva Loubrieu n’a elle pas été retenue, faute de preuves d’absence de consentement.
L’adjointe à la Culture de Georges Tron, Brigitte Gruel, a quant à elle été condamnée à deux ans de prison avec sursis pour complicité de viol en réunion et complicité d’agressions sexuelles.
Pour rappel, Georges Tron aurait profité de séances de massage de pieds qu’il proposait à ses collaboratrices pour leur imposer des rapports sexuels, des attouchements et des pénétrations digitales. Les faits auraient régulièrement eu lieu lors de scènes de « triolisme » avec son adjointe.