Sur jouer caricatural et tirée par les cheveux loin du rêve que l'on m'avais présenter lors de l'annonce du projet les prédateur présenter comme innocent pour la plupart n'aurais jamais dû sortir de prison au profils du sociétés qui protège les violeurs d'enfants pic.twitter.com/4IluKIVCcq
— Delay Jonathan (@jonathandelay91) January 15, 2023
Suite à la diffusion le 17 janvier 2023 sur France 2 du docu-fiction L’Affaire d’Outreau, Karl Zéro a réagi violemment.
La vraie version, la seule audible n’est pas celle de ces « documentaristes » de F2 – dont la clé dans le dos, façon lapin Duracell, au service du mensonge d’État, n’est que trop visible – c’est celle des enfants victimes d’Outreau.
Revoyons Chérif Delay, interviewé à Dakar en 2015, lorsqu’on préparait avec Serge Garde le film « Outreau, l’autre vérité. C’est bien ce film que le « service public » aurait dû diffuser. S’il avait la moindre idée de ce que doit être un « service public »...
Outreau, c’était quoi ? Un « banal » réseau pédophile de province. Des « prolos » qui prostituaient leurs petits gosses à des notables. 55 pourris venaient comme ça, régulièrement, à la « Tour du Renard » pour abuser de gosses. Il y en avait au moins 12, de petites victimes. Elles ont grandi, et sont irrémédiablement détruites. Qui s’en soucie ? Madame Ernotte, qui préside aux destinées de France Télé, tranquille, avec notre pognon, pour produire ce genre de série ? Parmi ces clients, 13, les moins importants « socialement », ont été poursuivis... Le curé, la boulangère, l’huissier... Ce sont les 13 dont on nous a bassiné en évoquant le « calvaire » depuis 17 ans. Les 42 autres, les importants, les haut-placés, ceux qui « connaissaient du monde », la justice ne les a pas poursuivis... Pourquoi ?
Retrouvez l’enquête de Jacques Thomet sur Outreau
chez Kontre Kulture :