Les motivations de chacun forment un patchwork qui sont le fruit d’expériences individuelles entremêlées, en lien direct avec la réalité vécue. Les militants d’Azov ont leurs idées qui sont ce qu’elles sont dans un contexte ukrainien où chacun trouvent ses propres justifications à des prises de positions, à priori subjectives, lesquelles se trouvent contrecarrées si l’on se livre à une analyse objective et sans concession des faits. Azov est un mouvement nationaliste, suprémaciste et identitaire, qui, en s’alliant au suprémacisme juif, se trompe d’ennemi. La cause profonde de la collaboration de ces deux suprémacismes est à rechercher dans la haine atavique de la Russie qui les unis. Néo- paiens, ils sont en réalité plus proches du Judaïsme que du christianisme qu’ils considèrent comme une religion trop axée sur la charité chrétienne qui, dans les faits, prend la forme d’un caritatisme laïque. Une sorte de bolchevisme au grand cœur, en somme. Pour Azov, le christianisme est orienté vers l’amour du prochain, la pénitence, la honte ressentie du fait du péché, soit des enseignements christiques conçus comme autant d’entraves à l’expression d’une volonté de puissance symbolisée par le slogan : « Gloire aux héros » , formule reprise dans l’enceinte des parlements européens à l’arrivée de Zelinski.Azov a tort de croire que le salut de l’Ukraine passe par une alliance avec l’OTAN et l’UE qui sont des instances inféodées aux intérêts atlanto- sionistes visant à la destruction des nations pour édifier un gouvernement mondial sur leur décombres. Azov est un mouvement nationaliste qui est utile aux mondialistes pour titiller la fibre patriotique du peuple ukrainien. Leurs rêves inassouvis d’une Ukraine indépendante ,libérée de l’ogre russe, se fracasseront contre le mur de réalité. En effet, dès son adhésion à l’UE, dans laquelle Azov voit une garantie d’émancipation de la sphère d’influence russe, l’Ukraine sera alors contrainte à des abandons répétés de souveraineté qui ne feront que sceller sa soumission à l’ordre mondialiste, et à son cortège d’injonctions wokistes non négociables. La pureté de l’idéal rêvé par le suprémacisme blanc de Biletski, instrumentalisé par les suprémacistes juifs encadrant Zelinski, accouchera , malgré le sang versé, d’une réalité qui transformera en cauchemar les aspirations à la liberté et à la souveraineté de l’Ukraine.
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