« Abject », « répugnant », « immonde » : ce sont hélas les mots qui nous viennent à la bouche quand on voit cet extrait d’un documentaire de France 5 sur la PMA et la GPA. Des enfants sont tout simplement manipulés pour vendre au grand public ce dérèglement majeur de notre société qui disloque, sous couvert d’amour et de respect de l’enfant, l’institution familiale, ce noyau fondateur de notre civilisation.
"Une famille c'est trois êtres vivants, un plus petit que les deux autres, qui s'aiment."
"PMA-GPA, les enfants ont la parole" dans @lemondeenface à 20.55 et disponible sur @francetv https://t.co/E7eLiUqVyX pic.twitter.com/RaWnye7JfQ
— France 5 (@France5tv) June 2, 2020
L’émission entière est ici.
Il n’est pas question de fustiger les couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant et qui rêvent d’une progéniture, ce n’est pas le débat. Mais la glissade du désir – souvent légitime – d’enfant vers la location de ventres et l’achat de bébés au tiers-monde (et bientôt chez nous, car les étudiantes d’une Grèce laminée par le néolibéralisme s’y mettent), et ce au profit de couples homosexuels dont la structure sexuelle même va bouleverser la structuration des enfants achetés, ça c’est la vraie question.
Alors quand on voit un petit bout de chou faire la promotion et de la PMA et de l’homosexualité, le tout couvert par le pseudo-pluralisme du service public audiovisuel, on a envie de hurler « pauvre gosse » !
Sur les réseaux sociaux, les deux tendances s’affrontent, et le débat n’est pas près de se calmer, vu l’importance civilisationnelle du sujet.
Ça ne choque personne, l'instrumentalisation d'un enfant, sur un sujet aussi grave et lourd ? En France ? En 2020 ? Quant au fond du sujet, quelle confusion : la PMA et la GPA, du point de vue du corps des femmes et de leur liberté de choix ce n'est pas la même chose.
— Geneviève COURAUD (@Gvvcouraud) June 5, 2020
Dans ce domaine ultrasensible, les dérives sont évidemment aussi faciles à calculer que résoudre une équation du premier degré en maths : on peut d’ores et déjà prévoir des trafics d’enfants à grande échelle dont une partie sera captée ou détournée par des mafias pour nourrir un nombre croissant de pédocriminels. Qui va aller vérifier qu’un couple gay masculin avec deux bonnes situations ne va pas violer le bébé ? C’est arrivé, et cela arrivera encore.
Quant à ceux qui, comme Caroline Fourest, arguent que la violence parentale et le viol incestueux s’exercent en majorité dans les familles hétérosexuelles, ce qui est statistiquement vrai du simple fait que l’écrasante majorité des familles est fondée sur un couple hétérosexuel !, on lui rappelle qu’il sera d’autant plus facile à des pédophiles gays de violer l’enfant d’une autre. Et on ne parle même pas des « parents » qui se lasseront d’un bébé qui ne montrera pas les qualités qu’ils attendaient...
Car aujourd’hui, quand on n’est pas content d’un produit, on le renvoie au fabriquant. On peut même imaginer un service après-ventre qui permettra d’échanger son bébé « moyen » contre un bébé réputé supérieur, par exemple avec des informations sur le sperme du donneur. On voit bien le dingo Laurent Alexandre faire la promo de cet eugénisme new look.
Soleil vert
Une fabrique de bébés considérés comme des poussins, avec des poussins à faire croître et des poussins à éliminer, se profile. Ceux qui se sont épouvantés devant l’eugénisme et le Lebensborn allemands des années 30-40 n’ont encore rien vu !
Lire l’article entier sur France Culture, qui fait partie du grand groupe de l’audiovisuel public, donc aux côtés de France 5, et dénonce dans ce sujet une « pouponnière nazie en France »...
- Le manoir de Bois Larris, la pouponnière nazie en France
En 2014, la chaîne Paris Première nous racontait, en tremblant, ce qui va bientôt nous tomber dessus à grande échelle, sans le fantasme nazi...
Moralité : dénoncer l’eugénisme d’hier, c’est bien (quoiqu’un peut tard), mais dénoncer l’eugénisme d’aujourd’hui, c’est mieux !