Comme si se plaindre leur était consubstantiel, l’UEJF sort de nouveau la machine à procès. En effet, sous couvert de combattre l’antisémitisme partout où il se trouve et même là où il n’est pas, l’UEJF a décidé de porter plainte contre Alain Soral
Utilisation du référé à tort et à travers, demande d’ouverture d’enquête préliminaire, plaintes, pressions diverses, toutes ces manœuvres judiciaires deviennent donc le fonds de commerce d’une organisation qui tend à s’ériger de facto en police de la pensée.
L’UEJF, véritable orgue de Staline judiciaire, n’en est pas à sa première action. Mitraillant tout ce qui leur semble antisémite, dommages collatéraux inclus, ils ont déjà poursuivi, en vrac et bien souvent sans succès : l’Université de la Sorbonne, les Indigènes de la République, le Front National (une valeur sûre), l’écrivain Yvan Stefanovitch, Canal+ (qui l’eut crû), Eric Zemmour, Ahmed Moualek (La Banlieue s’exprime), l’Université de Nanterre, les fournisseurs d’accès Internet (Calvacom, Eunet, Axone, Oléane, Compuserve, Francenet, Internetway, GIP Renater, Imaginet, etc.), des hébergeurs (Yahoo, Multimania, Dailymotion, etc.), bien évidemment l’inénarrable Dieudonné (un diamant brut pour la cause), etc.
Il y a à peine deux mois encore (ouverture du procès le 16 novembre), l’UEJF portait plainte contre DailyMotion pour négation de crimes contre l’humanité (pas moins !).
Avec la nouvelle année, il fallait frapper fort. C’est désormais fait en la personne d’Alain Soral.
Tout bien pensé, on ne pouvait rêver meilleur accompagnement dans la promotion du nouvel ouvrage de l’essayiste : "Comprendre l’Empire".
Car, ironie (et morale) de l’histoire, cette plainte, à bien y réfléchir, sonne comme une validation par la pratique du contenu dudit ouvrage.
Franchement les gars, merci !