Le site EUObserver rapporte qu’un officiel de l’UE lui a révélé que lors d’une réunion qui s’est tenue à Val Duchesse, un groupe de réflexion composé de quelques ministres des affaires étrangères européens dirigé par le ministre allemand Guido Westerwelle ont discuté de la possibilité de fusionner le rôle du Président du Conseil de l’Europe (tenu par Herman Van Rompuy) et celui du Président de la Commission européenne (tenu par José Manuel Barroso).
Ce nouveau « super président » aurait plus de pouvoir que ces deux charges combinées, mais aussi plus de légitimité sur le plan démocratique, puisqu’il serait élu directement par les eurodéputés.
Le « super président » présiderait également les Conseils des Affaires Générales (GAC) qui se tiennent tous les mois avec les ministres des Affaires étrangères pour débattre de questions internes de l’UE.
L’idée de ce projet provient de la confusion qui règne parfois dans la structure actuelle, qui a été définie par le Traité de Lisbonne en 2009. Sur certains dossiers, par exemple, c’est Van Rompuy qui supervise les débats, tandis que Barroso agit comme une force de proposition, mais aussi comme le décisionnaire final.
L’introduction d’obligations en euros, ou euro-obligations, a également été discutée à cette occasion. Mais selon l’informateur de EUObserver, cette possibilité ne serait mise en œuvre que pour les nouveaux financements, mais pas pour les dettes du passé.