L’AIEA a refusé d’adopter une résolution contraignant Israël à signer le Traité de non prolifération nucléaire.
L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) de l’ONU a rejeté la demande de la Ligue arabe, qui visait à imposer à Israël de signer le Traité de non-prolifération nucléaire, et de soumettre à l’AIEA un contrôle de ses installations nucléaires.
L’opposition des États-Unis à cette résolution a provoqué une frustration grandissante dans le monde arabe sur le report d’une conférence internationale sur l’interdiction des armes atomiques dans la région, a rapporté Reuters vendredi.
L’Ambassadeur Ramzy Ezzeldin Ramzy, qui dirige le groupe de la Ligue arabe à l’AIEA, aurait déclaré qu’« Israël ne joue pas un rôle constructif ».
L’initiative arabe visait à faire pression sur Israël pour renoncer à – ou au moins admettre – sa possession d’armes de destruction massive, alors que la communauté internationale a les yeux rivés sur l’arsenal chimique syrien et le programme nucléaire iranien.
Jeudi, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la décision d’Assad d’amasser des armes chimiques était une « réponse aux capacités nucléaires d’Israël », ajoutant qu’Israël avait une « supériorité technologique » et n’avait « pas besoin d’armes nucléaires ».
Selon un rapport publié dans une revue spécialisée, Israël possède un stock de 80 ogives nucléaires, qui ont tous été fabriqués avant 2004, quand Israël a gelé toute sa production.
Israël a toujours maintenu une politique ambigüe sur son programme nucléaire, tout en refusant de signer le Traité de non-prolifération nucléaire.
Selon d’autres estimations, l’État hébreu disposerait de 400 ogives, mais aussi de nombreuses méthodes, comme des missiles balistiques, des avions ou des missiles de croisières lancés par sous-marin, pour lancer ses charges nucléaires.