Il y a 4 points sur lesquels on ne eut pas être d’accord avec Perrin :
- En cas de guerre, l’espérance de vie de l’Iran se comptera en heures.
Sur le papier, cette analyse étai celle de la guerre de Corée et de la guerre du Vietnam, hier encore de la guerre en Afghanistan : les US n’ont jamais gagné aucune de leurs guerres contre les petits.
Si les US veulent gagner la guerre contre l’iran, c’est pâtée par pâtée de maison qu’il faudra la faire, ce qui, comme dans les exemples donnés, est tout simplement infaisable.
- En cas de conflit, le blocage d’Ormuz sera la dernière hypothèse
Ou la première : si vous vous appelez David et que Goliath est en face de vous, que donc vous n’avez droit qu’à un coup, le blocage du détroit d’Ormuz est la première chose à faire parce qu’elle précipitera tous les alliés US dans la faillite économique immédiate et ne pourra donc que convaincre les US à venir à la table des renégociations.
Personne ne veut la guerre.
C’est la plus mauvaise observation : personne ne veut jamais la guerre ; on la croyait impossible en 14 et écartée en 39 ; c’est quand on pense que la paix est sauvée que la guerre est la plus proche.
En fait, depuis la guerre de sécession, personne ne contrôle le processus des guerres modernes Certains peuvent l’espérer, d’autres la craindre, enfin d’uatres encore l’empêcher ou la retarder, mais tous en vain.
Le processus de guerre est un processus autonome qui échappe à la maitrise des bélligérants.
L’autonomie de ce processus s’appelle "Dies irae" qui est la causa causum.
Une guerre avec l’Iran nous fera mal mais ne nous tuera pas.
30% du commerce pétrolier d’Ormuz n’est pas tout le commerce pétrolier
Pourtant, une guerre dans le détroit d’Ormuz nous tuera, nous européens, instantanément surtout si le blocus du détroit a lieu à l’heure des moissons soit en mai/juin/juillet 2020.
Le prix du pétrole explosera et avec lui le prix de toutes les matières premières.
Si le détroit d’Ormuz c’est 30% du commerce mondial pour le monde c’est beaucoup plus pour nos approvisionnements : le rationnement sera partout, la disette pétrolière la règle.
Si donc, cela devait se réaliser, c’est nous qui serions à genoux bien plus que l’Iran ou si autant que l’Iran, lui restera uni dans son adversité tandis que chez nous la disette fera exploser la guerre civile puisque la paix civile ne repose plus ici que sur la CAF et que tout le reste n’est que haine vigilante de tous envers tous
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