L’institut [Institut national de la statistique et des études économiques, INSEE] publie ce mardi un état des lieux de la famille. En tête, la « traditionnelle » malgré une certaine érosion, suivie par les « monoparentales » qui croissent tandis que les « recomposées » stagnent.
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Dans le détail, cette photo à base de chiffres révèle que 67 % des familles sont traditionnelles. Le modèle reste dominant même s’il a perdu deux points entre 2011 et 2018. L’érosion suit son cours sans effondrement, mais avec une nuance : alors qu’en 2011, la moitié des familles traditionnelles étaient composées de couples mariés, le chiffre est tombé à 45 %. Et les enfants là-dedans ? 68 % d’entre eux grandissent actuellement dans cet « environnement ». Précision : ce modèle traditionnel est particulièrement présent en Pays-de-la-Loire et Bretagne, la plupart des départements de la région Auvergne Rhône-Alpes, les Hauts-de-Seine, les Yvelines, le Doubs, le Haut-Rhin et le Bas-Rhin. Pour faire court, c’est dans l’Ouest et à l’Est que la famille à l’ancienne est la plus fréquente. […] La moitié des mères de ces familles ont un diplôme supérieur au bac contre un tiers des mères de familles monoparentales ou recomposées. […]
[…] En 1975, on ne recensait que 10 % de familles monoparentales. Pivot de ces familles : la mère (dans 85 % des cas !!!). Actuellement, 13 % des enfants vivent dans de ce type de famille avant l’âge de 3 ans ; et 27 % entre 15 et 17 ans. Las, leurs mères sont moins souvent en emploi que dans les autres familles, car souvent moins diplômées mais aussi soumises à des contraintes de garde d’enfant […]. En Guadeloupe et en Martinique, plus de la moitié des enfants vivent dans une famille monoparentale.
Dernier modèle de famille croqué, la recomposée (majoritairement en union libre) qui fait du surplace. Leur part est quasi stable depuis 1999 (9,1 %) avec un enfant sur dix qui y grandit. […]
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