Fake news made in USA :
après les pas d’Armstrong dans le studio de la zone 51,
les faux nichons de Dolly Parton
Pourquoi Dolly Parton ? Parce qu’elle incarne mieux que tout le monde cette Amérique qui sait si bien se transformer pour paraître admirable aux yeux du monde entier, alors qu’elle a les mains pleines de sang et la bouche pleine de mensonges. Et pour ça, quel que soit le talent de départ, on est prêt à tout pour coller aux valeurs de ce pays..
Une chirurgie très politique
Dolly était une toute petite fille de pauvres – 11 frères et sœurs – rongée par une ambition dévorante, une chanteuse de country à voix nasillarde comme il y en a des milliers aux États-Unis et bien meilleures, plus sensibles, plus fines, en un mot plus vraies. Mais voilà, Dolly veut réussir et elle va mettre le paquet. Ce sera les mecs, ces ascenseurs sociaux, puis la chirurgie qui la mèneront tout en haut du podium, et elle deviendra LA chanteuse de country américaine, 150 millions de disques vendus, bla bla bla. Encore un conte de la fée Dollar.
« Je n’arrêterai jamais. Tant que je suis capable de me lever, de mettre ce maquillage et mes talons hauts... Et même si ne je peux plus les mettre, je ferai comme Mae West : dans un fauteuil roulant, mais avec mes talons ! »
Ensuite, il y a le travail, obligatoire, et le niveau monte tout seul, c’est mécanique. Il faut apprendre à rester en haut, mais le départ, la fusée, le carburant, tout est là : le décollage est déterminant pour placer une future star en orbite. Il y a une différence entre l’artiste qui veut juste s’exprimer à travers son art, qui est prêt à crever de faim pour ça, et celui qui veut devenir une star à tout prix, même au prix d’un grand labeur artistique. Grosse, grosse différence…
Fabrication d’un mythe pourri
À la fin de sa carrière, la bimbo calculatrice admettra que ce qui compte n’est pas ce que l’on est mais ce qu’on laisse dans l’esprit des gens, son propre souvenir, et tout est bon pour le magnifier, en falsifiant le réel au besoin. Dolly, comme la brebis du même nom, était fausse des pieds à la tête, de la choucroute aux talons aiguilles, mais elle est devenue La Parton, la « grande » chanteuse (dénuée de sensibilité) que toute l’Amérique vénérait.
Il a fallu pour cela se démarquer dès la ligne de départ dans ce marathon qui réunit des dizaines de milliers de concurrentes, qu’elles courent ou qu’elles chantent, et ce sera les obus, les nichons atomiques, la paire qui n’existait pas, mais qui la fera exister : 102 de tour de poitrine, « du 100 E » comme disent les fous de nibards, pour un tour de taille de guêpe (53 cm) et des hanches de 89.
Alors que toutes les actrices hollywoodiennes ou presque, la plupart normalement ou sous-nichonnées, se feront gonfler les boobs sur ordre des patrons juifs des studios – fantasme de la blonde à gros seins oblige, signe de réussite sociale et d’intégration parfaite pour ceux qui exhibaient une telle compagne –, Dolly hissera le game à un niveau jamais atteint. Pour une presque naine (152 cm) du Tennessee, porter plusieurs kilos de nibards surnuméraires devait être une torture, mais sans cela elle serait restée la chanteuse du village abonnée aux concerts de l’église du coin, mariée avec le gros fermier enrichi ou le commerçant lubrique du coin, et adios la celebrity.
Inacceptable ! Plutôt souffrir du dos avec les poumons écrasés pendant la nuit que de crever inconnue ! Dolly accrochera le mec qu’il faut, forcément dans le métier (Porter Wagoner, chanteur de country et animateur de la radio country de Nashville), et saura lui marcher sur la gueule pour monter d’un cran. Les mecs comme des marches, un classique chez les arrivistes qui ont plus d’ambition que de talent, et une morale cloquée au fond de la chatte.
De ce côté-ci, Dolly lorgnera plutôt du côté de son amie d’enfance Judy Ogle… Normal que le lobby homo l’adore, Dolly était une honteuse. Mais dans une Amérique puritaine, mieux valait s’afficher avec des cow-boys à banane qu’avec une brouteuse campagnarde passée par l’armée. La couverture s’appelait Carl Dean, marié avec la brebis OGM pendant 53 ans (depuis 1966), homme au foyer qui couvrait gentiment l’homosexualité de son épouse factice. Un classique et un parcours obligatoire avant la reconnaissance sociale de l’homosexualité…
- Judy & Dolly copines comme cochonnes
« She DID have a boob job, some time after 1966. Because as you can see, she has normal sized boobs here. I’m thinking sometime around 1967/1968, after a couple albums and the money started. »
(Elle a fait un boulot sur ses seins, un peu après 1966. Comme vous pouvez le voir, elle a une taille de seins normale ici. Je pense que ça s’est passé aux alentours de 1967-1968, après deux albums et là, ça a été le début du gros pognon.)
Sacrée Dolly, elle aura menti presque toute sa vie pour finir par incarner cette Amérique du sud profond qui sourit tout le temps pour la photo, une photo qui ne vient jamais, à se demander si la bouche peut se refermer.
Pendant que les GI’s génocidaient des Viets, la poupée de plastoc à nichons de pute chantait des bluettes pour les ploucs, et sera mise en avant par le Système comme un symbole de jeunesse (presque éternelle), de blondeur, de pureté et de victoire. Une féminité triomphante qui cachait une tonne de secrets et de calculs honteux, la fusion du pouvoir visible démocratique et du pouvoir profond répugnant.
Ses seins, elle ne les a jamais montrés, et pour cause : ils sont lacérés par les opérations multiples, comme les opérations noires de la CIA au Viêt Nam, les Lurps ou LRRP, Long Range Reconnaissance Patrol, ces commandos fantômes de reconnaissance en profondeur décrits dans l’hallucinant et halluciné Sky de Patrick Chauvel, l’histoire d’un groupe d’élimination mené par trois guerriers Chiricahuas.
Au moins Dolly est-elle vivante, malgré son mal de dos. Ce n’est pas le cas de John Lennon, authentique musicien gavé par la célébrité qui utilisa sa célébrité pour faire avancer la cause de la non-violence, ce qui lui valut 5 balles dans le dos... De la part d’un fou solitaire ou d’un commando d’élimination ?
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