Dans un communiqué, le Premier ministre britannique a annoncé qu’un plan de déconfinement concernant l’Angleterre sera présenté le 23 novembre 2020 devant le Parlement. Des restrictions demeureront pour « préserver les acquis du confinement ».
Le gouvernement britannique a confirmé, le 21 novembre, que le confinement instauré en Angleterre pour quatre semaines ne sera pas prolongé au-delà du 2 décembre, date à laquelle cette province britannique retournera à un système de restrictions locales pour limiter les contaminations au Covid-19.
Le 23 novembre, le Premier ministre Boris Johnson « confirmera que le confinement national prendra fin le 2 décembre et indiquera comment l’Angleterre reviendra à un plan de restrictions locales à trois niveaux », pouvait-on lire dans un communiqué du 10 Downing Street, la résidence du chef du gouvernement, mis en ligne le 21 novembre.
Ce plan reprendra les mêmes niveaux de restriction qu’avant le confinement, mais « davantage de zones seront placées dans un niveau supérieur afin de garder le virus sous contrôle » et « préserver les acquis du confinement ».
Un plan présenté le 23 novembre devant le Parlement
Le plan sera discuté en détail et approuvé le 22 novembre lors d’une réunion du gouvernement, puis présenté le lendemain devant le Parlement. « Les ministres annonceront jeudi [26 novembre] sous quel niveau de restrictions sera placée chaque région », indique le communiqué.
Au Royaume-Uni, chaque province britannique décide de sa propre stratégie face à la crise sanitaire.
Cette annonce du déconfinement en Angleterre arrive au lendemain d’un renforcement des restrictions dans 11 zones d’Écosse et de l’annonce d’un nouveau confinement en Irlande du Nord, qui durera deux semaines jusqu’au 11 décembre.
Le plan dévoilé le 23 novembre pour l’Angleterre « exposera aussi les modalités selon lesquelles les gens pourront voir leurs proches à Noël », a ajouté le 10 Downing Street dans son document, rappelant que « les ministres ont clairement indiqué que ce ne sera pas une période des fêtes normale ».
« Les récents développements positifs concernant les vaccins et les tests de masse permettent d’espérer que le recours aux restrictions pour lutter contre le virus pourra être progressivement réduit d’ici au printemps. »
Le gouvernement britannique a annoncé dans la soirée du 20 novembre avoir demandé à son régulateur sanitaire d’examiner le vaccin de Pfizer/BioNTech contre le nouveau coronavirus. S’il est approuvé, l’exécutif affirme être prêt à « commencer les premières vaccinations dès le mois prochain ».
Le Covid-19 a fait plus de 54 600 morts au Royaume-Uni selon les derniers chiffres officiels, dont plus de 47 500 en Angleterre.