Alors que les débats autour de la question de la binationalité cristallisent les tensions et suscitent moult commentaires en France, ce sujet a été tranché dans le vif de l’autre côté de la Méditerranée.
Ainsi, comme l’évoque Le Figaro, dans son édition du jour, les autorités algériennes ont décidé d’introduire, dans la nouvelle constitution qui doit être votée ce dimanche, une mesure qui suscite déjà la polémique : l’interdiction pour les binationaux d’accéder aux plus hautes fonctions de l’État.
Plus précisément, le fameux article 51 incriminé stipule que seule « la nationalité algérienne exclusive » permettra « d’accéder aux hautes responsabilités de l’État et aux fonctions politiques ». Une mesure controversée qui a déclenché l’ire d’une partie de la diaspora algérienne, furieuse d’être ainsi écartée des « affaires courantes ». Plusieurs pétitions ont notamment été lancées en ce sens, réclamant le retrait de l’article.