Un chauffeur de Ouibus (ancienne SNCF éclatée en filiales de sous-traitants, passée à l’autocar) conduit seul, alors qu’il devrait, pour la sécurité, avoir un assistant, chauffeur et mécanicien, pour vérifier les billets et le relayer en cas de fatigue.
Il conduit, il vérifie, il contrôle les logiciels, les bagages, il renseigne les voyageurs... tout cela pour le coût d’un seul salaire. Il doit être polyvalent, sobre, efficace... Le parfait employé de Picsou Mcdo.
Or le chauffeur ne devrait être occupé qu’à conduire, avec un temps de repos proportionnel, pour la sécurité des voyageurs. Avantage apprécié de Ouibus par rapport au train : c’est moins cher.
La route est un moyen de transport bien inférieur au rail. C’est un transport de pays du tiers-monde. Il faut garder et développer le rail, c’est à dire le re-nationaliser.
A l’aéroport de Lyon, la navette vers le centre ville, privatisée, a obtenu le monopole du transport vers la gare principale SNCF. Coût de cette navette "obligatoire" pour le voyageur qui débarque : 17 euros !!!! pour 30 km.
Cette navette est concurrencée plus ou moins clandestinement, mais il faut le savoir, par une compagnie de bus confidentielle (non annoncée, sans arrêt spécifique) aux horaires inconnus, qui mène le voyageur (averti) vers un tramway menant au centre ville. Pour un coût quatre fois moindre.
Monopole du privé, prix stratosphériques, employés immigrés (moins chers donc). Vive l’ancienne SNCF des années soixante, et ses chefs de gare du terroir !
En passant, Lyon est, malgré la mondialisation, une ville restée française, contrairement à Paris. Et ce parce que les maires, aussi corrompus soient-ils, sont (quand même) français et tiennent, sans l’affirmer, à la francité et la douceur de vivre de leur belle ville.
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