Le président du Conseil de sécurité nationale et de la défense d’Ukraine Andreï Lyssenko a annoncé que l’offensive générale contre Donetsk et Lougansk était imminente.
Les forces de Kiev se massent depuis plusieurs semaines autour des deux grandes agglomérations insurgées.
D’après la municipalité de Lougansk, près de la moitié des habitants ont quitté la ville. 250 000 personnes sur les 464 000 sont encore présentes et sont soumises à des conditions de vie précaires du fait de la coupure partielle ou totale, selon les quartiers, de l’eau et de l’électricité. La nourriture, les médicaments et le carburant manquent aussi. Les moyens de communication modernes, téléphonie mobile et internet font aussi défaut. Les ordures ne sont plus évacuées.
Les combats ont fait fuir des milliers d’Ukrainiens : depuis le début de l’année, 730 000 personnes ont trouvé refuge en Russie, 60 000 d’entre elles ont officiellement demandé l’asile aux autorités russes.
Une fois de plus, l’OTAN, via son secrétaire général adjoint, Alexander Vershbow, a réitéré les affirmations sans fondement vis-à-vis de Moscou :
« La Russie a violé la législation internationale sans aucune circonstance justifiable, a fait irruption en Ukraine, a soutenu les séparatistes et dispose à présent d’environ 20 000 soldats à la frontière Est de l’Ukraine. »
Des propos, qualifiés de « clichés propagandistes hérités de la guerre froide afin d’affirmer la nécessité de resserrer les rangs face à une menace fictive » par Moscou.