Nous donnons ci-dessous la traduction d’un article d’Edward W. Fuller, il montre que la vision politico-économique de Keynes était très proche de celle d’Hitler, comme ce dernier a repris et appliqué avec succès la théorie keynésienne dans le redressement économique spectaculaire de l’Allemagne, on se demande bien pourquoi Keynes se sentait plus d’affinités avec l’Union Soviétique. Attention, pour autant, la théorie Keynésienne n’est pas, par elle-même, d’un bord politique ou d’un autre, mais elle reste l’outil idéal pour un dirigeant nationaliste de piloter l’économie de son pays.
La littérature sur les idées et la vie de John Maynard Keynes est surabondante, mais ses apôtres ont généralement prudemment évité de parler de ses conceptions en matière démographiques. Et pour cause, ses idées en ce domaine sont hautement problématiques. Cet article regroupe toute une documentation qui montre que Keynes était en faveur d’un contrôle gouvernemental généralisé sur la taille et la qualité de la population.
Keynes s’est intéressé à l’eugénisme dès le tout début de sa carrière universitaire. Dans son premier grand projet universitaire, sa thèse de doctorat soumise en décembre 1907, il fait référence à l’essai de Francis Galton Probability : The Foundation of Eugenics. C’est un signe qui ne trompe pas.
Alfred Marshall, le célèbre économiste anglais était très proche de la famille de Keynes. Les biographes de Keynes notent que lui et Marshall ont débattu de Karl Peason en 1910, mais en omettant de mentionner les passages du débat où il est question d’eugénisme. Marshall écrivait à Keynes, le 14 juillet 1910, « Je soutiens aussi nettement que possible votre position et enjoins tous ceux qui sont intéressés par l’eugénisme à lire votre papier : il est superbe ». En 1911, Keynes devenait trésorier de la société eugénique de l’université de Cambridge. Le 18 mai, Marshall adresse à Keynes la cotisation de membre à vie de cette société.
Le 2 mai 1914, Keynes prononce un discours qui a pour titre « Population », sans doute sa contribution démographique la plus importante. Malheureusement, ce discours introuvable n’est pas repris dans les Collected Writings of John Maynard Keynes. [Une transcription complète en est donnée en annexe de la version originale de l’article en anglais]. Après avoir fait l’éloge de Malthus, il déclare :
« On ne peut pas attendre du seul jeu de l’ordre naturel qu’on atteigne la densité de population la plus souhaitable dans le monde … La densité de population tendra toujours d’elle-même à excéder son niveau idéal. … Dans la plupart des pays, les conditions matérielles de l’humanité sont en dessous de ce qu’elles seraient si leur population venait à baisser. … Dans bien des parties du monde, si ce n’est toutes, il y a de fait, à l’heure actuelle, une population plus nombreuse que ce qui est compatible avec un niveau plus élevé de bien-être économique. »
Keynes avait à l’esprit, que « la vie sur Terre serait meilleure si sa population venait à baisser ». En conséquence, il se faisait le défenseur d’une politique publique de contrôle du niveau de la population. Il voulait que les gouvernements « forgent des lois qui encadrent les usages de façon à parvenir au niveau de population voulu ».
Keynes était particulièrement préoccupé de la surpopulation en Orient : « L’Inde, l’Égypte et la Chine sont gravement surpeuplées ». Il pensait que sa race était engagée dans une « guerre de race ». Il recommandait l’usage de la puissance impériale contre les races orientales pour préserver « la population blanche ».
« Pour ainsi dire, toutes mesures visant à protéger notre niveau de vie de la menace que font peser sur nous des races plus prolifiques me semblent légitimes. Un rationnement de certaines régions du globe pourrait s’avérer nécessaire, qui pourrait bien être à l’origine de guerres raciales, du moins ces guerres ne seraient pas sans fondement. »
Au début des années 20, Keynes rédigeait les grandes lignes d’un livre qui aurait eu pour titre Essays on the Economic Future of the World. Le quatrième essai aurait traité de « démographie » et le dixième « d’éducation en matière d’eugénisme ». Curieusement, dans le huitième, Keynes se proposait d’exposer son « cadre socialiste théorique ».
Le 4 janvier 1923, Keynes publiait dans la presse un article intitulé « Les principes fondamentaux ». Il y recommandait le contrôle des naissances par la puissance publique. Il pensait à des politiques incitatives.
« À la lumière de nos connaissances actuelles, on ne voit pas bien comment améliorer significativement le sort du genre humain sans avoir recours à la limitation du nombre d’habitants. … Il pourrait s’avérer suffisant de rendre le contrôle des naissances facile et sûr. … Mais des politiques plus incitatives pourraient être requises. Il faudrait qu’une planification réfléchie, conçue par des experts gouvernementaux, se substitue aux aléas de l’instinct naturel, et qu’un jeu d’avantages sociaux soit proposé dans le cadre des institutions existantes. »
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