Monia Kashmire vient de tirer un trait sur sa (courte) carrière télévisuelle : elle a sali la chemise blanche de BHL en lui balançant un seau de sang à la gueule. Que tout le monde se rassure, c’est une image.
Monia, la jolie chroniqueuse d’origine tunisienne de l’émission dominicale de Thierry Ardisson Les Terriens du dimanche, a quand même eu plus d’audace que l’intégralité des professionnels de la télé française. Peut-être est-ce un cri du cœur (marre de la soumission ?), peut-être est-ce une énième fourberie d’Ardisson, qui n’a pas son pareil pour faire dire aux autres ce qu’il pense en secret. Car personne ne doute que Thierry, en son for intérieur, là où le CRIF ne peut aller, est resté un bon vieil antisioniste, pour rester polis. On change, certes, mais à la surface des choses. On apprend à composer... sa petite musique sociale.
« Ce qui est dingue c’est que je ne sais pas comment doit réagir Alfa Kaba [un esclave africain en Libye, NDLR] aujourd’hui en sachant qu’à cette même place est assis aujourd’hui peut-être un des responsables de l’enfer qu’il a vécu. Et donc Bernard-Henri Lévy vous avez peut-être des chemises très propres, mais vous avez peut-être aussi les mains très sales ! »
C’est ça qui est bien avec les femmes – que les féministes et les gouines nous pardonnent cette entorse à la bien-pensance généralisée –, c’est qu’elles ratiocinent moins que les hommes. C’est l’intrigue face à la force, car il est connu qu’un clash entre une femme et un homme ne se termine pas de la même façon. Entre mecs en désaccord, se dire la vérité risque de finir en échange de patates dans la gueule. Dotée d’une intuition et d’un courage sacrificiel qui lui viennent de l’instinct de survie face aux prédateurs qui lorgnent sur ses rejetons, la femme sent certaines choses et n’hésite pas à le dire.
- Coucou intellectuel...
On ne compte plus les fois où le très soumis Thierry Ardisson a reçu le faux philosophe. Il y a un moyen très simple dans ce média de masse qu’est la télé de distinguer les invités récurrents – c’est-à-dire les agents du Système – des invités naturels : il faut regarder qui a une vraie actu et qui n’en a pas, ou qui en a une bidon.
BHL n’a aucune actu ou s’il en a une, il la fait durer pendant deux ou trois ans, le temps de pondre ou faire pondre un livre antifrançais ou une pièce européiste. Ainsi, le tour est joué. Normalement, vu son rythme de ponte et la pauvreté de sa production intellectuelle (il n’a jamais rien inventé, tout au plus a-t-il recopié les mémos nationaux-sionistes de l’ambassade israélienne en France), il n’aurait pas dû être invité 10 fois en télé en 40 ans. Il a donc pris la place de vrais penseurs.
Ne pas louper « l’édito » d’un Blako de plus en plus prudent (aujourd’hui on est polis), qui ose à peine égratigner le faux penseur et qui passe très vite sur l’homme de guerre, de la guerre sioniste en France et au-delà.
L’émission entière est à visionner ici.