La question principale de cette élection est toute trouvée, pas besoin d’avoir un QI de 140 (comme nous) : est-ce que les démocrates peuvent une fois encore voler l’élection ?
Car en raison de l’abominable « quinquennat » de quatre ans de Biden, il n’y a théoriquement pas photo. Kamala est la candidate des minorités et des médias, du prestigieux NYT à la chaîne ABC, qui a bien truandé le débat. Le populo, lui, vote Trump, qui est l’égal d’un demi-dieu. Trump fait du Trump, c’est-à-dire qu’il vend son programme et démolit ses concurrents : il a notamment traité Kamala de « malade mentale » et de « candidate TikTok ». C’est vrai que la fausse Noire persiste à rire bêtement et à twerker pour obtenir le vote noir, jeune et féminin, au détriment de tout sérieux. Ce n’est évidemment pas elle qui commande, mais son oreillette.
On ne changera pas la méthode de l’homme d’affaires, mais au vu de son passage à la Maison-Blanche (Corée du Nord, Syrie, OTAN), en termes géopolitiques, c’est assez efficace, plus en tout cas que ce faux-cul d’Obama, qui a validé toutes les guerres du Pentagone, et qui a fait semblant d’applaudir l’élimination d’un ben Laden déjà mort depuis longtemps…
La question subsidiaire : si Trump est élu, est-ce qu’il mettra un terme aux livraisons d’armes à Israël, qui semble être dans un « vite avant la saisie » et un « vite avant le Messie » ? Qui tabasse un maximum pour négocier sous Trump 2 en position de force ? Poutine ne fait pas autre chose en Ukraine : plus ses troupes avancent dans le Donbass, moins les Ukrainiens auront de chances de réclamer les deux oblasts.
On parle beaucoup, en France et sur ce site, de l’Amérique dans les relations internationales, mais l’électorat US s’en fout : il pense boulot, pouvoir d’achat, prix de l’essence, et valeurs. Entre Kamala et Donald, c’est un vrai conflit de valeurs. En gros le premier est chrétien, la seconde progressiste, c’est-à-dire antichrétienne. De là à dire qu’elle fait la bonniche pour Satan, c’est un peu rapide. Mais dans son camp, on trouve Gates, Soros et compagnie, dont Diddy, qui fut le soutien noir numéro un des démocrates. On imagine bien que la torpille a été envoyée par Trump, comme sur le navire Epstein, proche des Clinton. C’est du billard à deux bandes.
Petite concession en loucedé au progressisme : Donald a laissé Melania dire (on ne peut pas imaginer qu’elle l’ait pris en traître sur ce sujet ultrasensible pour les Américaines) que l’avortement était au final le choix de chacune, ce qui va retirer au candidat une sacrée épine dans le pied avec l’air de pas y toucher.
Si Diddy fait les gros titres de la presse people américaine, c’est aussi pour que cette dernière se rachète de sa timidité sur l’affaire Epstein, dont elle n’ignorait rien des frasques et chantages. Et de la relation avec Ehud Barak, l’ancien premier espion et Premier ministre israélien, mouillé dans le 11 Septembre...
Mais voilà, il y a l’AIPAC, le lobby, Hollywood, la presse, Wall Street... En face, le peuple américain ne pèse pas grand-chose, et Trump, malgré ses milliards, ne fait pas vraiment partie de l’establishment, même s’il a une belle baraque à Mar-a-Lago. C’est ce qui fait de ce personnage un imprévisible, un incalculable. On ne sait jamais ce qu’il va sortir, et ça met ses conseillers dans un état de stress permanent.
Ce coup-ci, après le vol de l’élection de 2020, il s’est entouré d’une petite armée de futurs « ministres » lourdement équipés, et promet un grand ménage dans l’administration, qui est tenue par les démocrates. C’est un peu la haute fonction publique de chez nous, que Marianne avait voulu nous faire prendre pour le pouvoir profond…
Histoire de lancer en beauté cette série de 32 épisodes, on a convoqué Candace, qui ne ménage pas ses efforts. Pour entrer dans le gouvernement Trump 2 ?
Sa dernière vidéo imbrique le politique et le people : après l’affaire Diddy, retour sur l’affaire Jackson, enquête sur les origines de Kamala, bref, tout est lié. Chez nous aussi, mais la parole est beaucoup plus filtrée. Si Candace a perdu sa place au Daily Wire (pour antisémitisme présumé), elle n’a pas été condamnée à de la prison ferme. Rien que pour ça, vive l’Amérique. Pour le reste…