Le problème c’est que le débat est resté trop superficiel. Ils ont parlé de force physique, mais aujourd’hui on a plus besoin de force physique comme ils l’ont dit.
Le problème c’est qu’ils n’ont pas parlé de la force morale. De la capacité à aimer les autres, de ce qui fait la beauté de la vie. Les féministes doivent assumer qu’elles sont en guerre contre l’amour et contre le principe même de la vie. Car oui, la force de la virilité est d’abord morale. La virilité consiste en une résilience morale, même si on n’a pas eu de père, même si on n’a pas eu de mère, si on a vécu des épreuves dans sa vie, on aura toujours une sensibilité profonde, un désir de donner de sa personne, un désir d’amour. La féminité en revanche n’agira jamais de manière désintéressée si elle n’a pas eu de modèle viril. Il y a donc une dépendance morale de la féminité vis à vis de la virilité.
Face à cette réalité, l’hystérie mauvaises de femmes, qui se rendent aveugles pour ensuite pouvoir dire qu’elles ne croient que ce qu’elles voient, qui voudraient qu’on ne juge plus que les actes plutôt que les intentions, en oubliant que ce qui a fait le monde, ce dont le monde ne peut se passer et qui fait encore sa beauté, ce sont les quelques bonnes intentions qui y ont existé.
Si les femmes voulaient avoir légitimement autant d’autorité que les hommes, il aurait fallu qu’elles deviennent aussi viriles qu’eux, pas en leur ôtant toute virilité comme actuellement, mais au contraire en se hissant à leur niveau si elles le peuvent. Et je ne parle pas seulement de force physique mais avant tout de force morale, de désir d’aimer. Et que ceux qui n’y arrivent pas restent spécialement humbles et à leur place.
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