Le petit coin d’E&R
La série télé "Julian Assange et le Temple de la CIA maudit" continue. Cette semaine, Julian est à Londres, où la police de la Pensée le traque (depuis trois ans), alors qu’il est (très bien) caché dans l’ambassade de l’Équateur. Le peuple du Net mondial, féru de liberté(s), tremble pour son symbole. Julien s’en sortira-t-il ? Réussira-t-il à déjouer les pièges des gardiens britanniques, malins comme un camion de singes ? Vous le saurez en lisant la suite des aventures de Julian – l’homme par qui les « leaks » pro-américains fuitent – dans le monde entier.
La police britannique a relâché lundi son dispositif de surveillance 24 heures sur 24 de Julian Assange. L’ambassade de l’Équateur où est réfugié le fondateur de Wikileaks restera surveillée, mais de façon plus discrète.
La décision était attendue depuis plusieurs mois, elle est désormais officielle. Lundi, la police britannique a annoncé qu’elle allégeait fortement le dispositif de sécurité qui était mis en place depuis plus de trois ans autour de l’ambassade de l’Équateur à Londres, pour prévenir une éventuelle fuite de Julian Assange.
Une mesure de bonne gestion alors que le coût faramineux de la surveillance du fondateur de Wikileaks était critiquée par les Londoniens, qui n’en voyaient pas la nécessité. Wikileaks lui-même en avait fait un argument, en comptant que plus de 12,9 millions de livres sterling auraient été dépensées pour cerner le bâtiment depuis 2012.
Dès aujourd’hui, les équipes de police qui se relayaient pour surveiller 24 heures sur 24 les portes et les fenêtres de l’ambassade seront donc démobilisées, au profit d’une surveillance plus discrète. « Il n’est plus proportionné de dédier des officiers à une présence permanente », a reconnu la direction de la police de Londres.
Même si la décision intervient après de premières prescriptions acquises dans le très complexe dossier Assange, les autorités britanniques tiennent à faire savoir qu’elles ne relâchent en rien la pression sur le journaliste controversé, qui fait toujours l’objet d’un mandat d’arrêt de la part de la Suède. Les autorités suédoises veulent en effet l’entendre dans une affaire de « viol », qui concernerait en réalité le refus de porter un préservatif alors qu’il avait d’autres partenaires. Assange a toujours nié ces accusations et affirmé qu’elles n’étaient que des prétextes montés de toutes pièces, pour obtenir son retour en Suède puis son extradition vers les États-Unis.
TOUJOURS « WANTED »
À ce jour, Julian Assange n’a fait l’objet d’aucune condamnation ni même de mise en examen, qui ne peut être décidée qu’après son audition par les autorités suédoises. Or celle-ci n’a toujours pas été organisée, suite à de multiples obstacles procéduraux subis ou provoqués de toutes parts.
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