@Andrée (2/2)
Le dogme de l’infaillibilité, par exemple, donne lieu aux interprétations divergentes des différents courants sédévacantistes, et face à eux, on se demande si le Vatican (où l’on n’est plus certains que l’Eglise se trouve réellement, si elle a été éclipsée ou si elle s’est évanouie) n’est pas une secte, vu que son message ne touche plus.
Or, se réfugier derrière les dogmes, qui servent en partie à expliquer les choses en fonction des Evangiles, et tourner le tout à sa guise est bien du "pharisianisme".
Vous avez dit qu’il y a 4 sens, et ces 4 sens, ces 4 directions que vous citez font tout à fait écho à la raison, à la logique, mais pourquoi ne précisez vous pas qu’ils sont indissociables les uns des autres ? Et qu’à la fin, si on choisit de décomposer le texte pour analyser ces sens, il faut que la synthèse ne comporte aucune contradiction ? Cette façon dont vous exposez les choses laisse planer un arrière-goût mystique.
De même, vous parlez du mystère "helléno-hébraïque" sur le même niveau que le mystère pour les Chrétiens. C’est encore une erreur. Dites-moi, ce qui, dans le judaïsme nous oppose à l’ésotérisme ? Comme je le faisais remarquer à Lyseann, les deux sont articulés.
Or, Hutzpah, vous m’accusez de tendre vers le protestantisme avec ce que je n’ai pas dit. Oui, Vatican II a bien une tendance protestante et le DH est un texte à interprétation multiples pour forcer les récalcitrants à "signer". C’est quasiment un texte maçonnique. Effectivement, la vision du Christ-Homme est une escroquerie théologique, mais aussi intellectuelle, mais elle n’est pas la marque de fabrique du protestantisme. Les juifs ont essayé de faire passer cette idée depuis le début.
La nature trinitaire de Dieu, qui comprend le fils, est un mystère chrétien dont on ne peut saisir l’entièreté. Le réduire à son côté homme comme simple modèle nous mène au bouddhisme, au nietzschéisme, à l’hindouisme, toutes ces spiritualités orientales dénaturées d’une faiblesse incroyable pour corrompre l’homme européen dans sa phase moderne.
Je vous rejoins là-dessus et je comprends votre réaction, mais je n’ai pas ressenti la même chose. Un bon début, un premier jet de plume et un examen partiel revendiqué dès le départ, contre une vision globale totalement déformée, c’est un premier pas dans l’analyse. Il faut ensuite faire la synthèse, je vous l’accorde, mais pour moi, ça va dans le bon sens.
Idem pour <<"l’interprétation" "libre">>, je l’ai condamnée.