Les causes de la mort de Clément Méric, jeune militant antifasciste décédé le 6 juin, à Paris, au lendemain d’une bagarre avec des jeunes skinheads, restent inconnues, près de huit mois plus tard.
Sont-ce les coups portés ou les conséquences de sa chute sur le trottoir ? Les conclusions du rapport d’expertise de 19 pages, commandé par les juges d’instruction auprès de trois médecins et remis le 2 janvier, ne permettent pas de le déterminer avec certitude, selon les informations de Libération.
« Les lésions traumatiques, que ce soit le coup porté au visage ou la chute à terre, sont directement responsables de l’hémorragie méningée », qui a conduit à la mort du jeune homme, écrivent les médecins. « Il semble que M. Méric ait perdu connaissance très rapidement et qu’il ait ensuite chuté. Du fait de cette perte de connaissance, il n’a eu aucune retenue dans sa chute », poursuit le rapport, toujours cité par Libération.
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