La Grèce a sensiblement renforcé ses mesures de sécurité, face à cette menace terroriste accrue, afin d’encadrer la présence dans le pays de différents ministres des États membres de l’Union européenne.
Le dispositif de sécurité est similaire à celui déployé lors des jeux Olympiques qui se sont déroulés en 2004 à Athènes, rapportent jeudi le quotidien Kathimerini et un officier de la brigade anti-terrorisme de la police grecque.
Le militant d’extrême gauche Christodoulos Xiros (photo ci-dessus) figure actuellement parmi les personnes les plus recherchées. Ce dernier, membre de l’organisation terroriste 17N (17-Novembre), ne s’est pas présenté à la prison après un congé pénitentiaire début janvier.
Condamné six fois à la prison à vie par la justice grecque pour plusieurs assassinats et attentats, Christodoulos Xiros a menacé lundi sur internet de "reprendre les armes".
Les autorités du pays sont inquiètes car l’homme est considéré comme un dangereux terroriste et court toujours dans la nature. Plus de 2 000 agents et agents spéciaux patrouillent dans le centre d’Athènes, aidés par des dizaines d’hélicoptères, alors qu’une réunion informelle des ministres de la Justice et des Affaires intérieures se tient dans le centre historique de la ville. Les autorités craignent une attaque terroriste, selon des sources policières.
Selon le quotidien Kathimerini, Athènes a également fait appel aux services du FBI et de Scotland Yard.