Après son coup de gueule autour de la privatisation d’une plage publique pour le roi d’Arabie Saoudite, la page personnelle du présentateur du JT de TF1 a attiré l’attention des médias. Extraits.
Connaissons-nous vraiment celui qui présente chaque jour les informations de TF1 ? Pas sûr. En plus de s’énerver contre l’État qui autorise, depuis le 20 juillet, la privatisation d’une plage publique à Vallauris (Provence-Alpes-Côte d’Azur) pour le roi Salmane d’Arabie Saoudite, Jean-Pierre Pernaut publie, comme chaque utilisateur lambda du réseau social, divers contenus sur son compte Facebook.
Sur cette page, privée, mais ouverte au public, le présentateur n’hésite pas à publier des photos personnelles (comme ses vacances dans le Sud), de courses automobiles, des vidéos issues de son JT de TF1, et, évidemment, des messages à ses « amis » virtuels, dont beaucoup sont des personnels de la Une.
Et puis, il y a aussi des commentaires, comme son coup de gueule contre l’Administration. D’ailleurs, le compte Facebook du présentateur a été désactivé peu après sa parution. Réactivé aux alentours de 21h, Jean-Pierre Pernaut a répondu à un internaute qui demande si l’on a « censuré son coup de gueule ». Le journaliste ironise : « Non bien sûr. Dans une démocratie, pas de censure ! C’est ça… Bug informatique… ça colle mieux… »
Mais « JPP » n’en est pas à son premier clin d’oeil à l’actualité sur son compte privé. Nous avons jeté un coup d’œil sur son (étonnant) profil... bien loin de l’image policée de son journal, le plus regardé de France, chaque midi.
Bien loin de l’image policée de son journal
Le 11 juillet 2015, dernière publication étrange en date, le présentateur a posté une publication de la radio Rire et chansons qui date du 8 novembre 2011. La photo montre une pièce de monnaie avec un dessin (très) particulier : un homme en train de sodomiser une femme. L’homme est censé représenter le gouvernement et la femme, le peuple. La légende liée à cette image se veut humoristique : « Voici la nouvelle pièce de 3€, qui devrait arriver en France prochainement. » Une information que les journalistes du service international de TF1 ne devaient pas connaître.