Sur le plateau de TPMP de Cyril Hanouna ce 22 octobre 2021, Jean Messiha, ex-RN, avec une certaine honnêteté, invoque un « deux poids, deux mesures » entre le blanchiment de Nick Conrad, qui appelait, dans une chanson, à « pendre les Blancs » ou à tuer « des bébés blancs », etc., et les condamnations multiples et disproportionnées de Dieudonné. Dans un cas, le chanteur est protégé par son statut d’artiste, dans l’autre, il n’y a aucune protection. On ne peut donc critiquer les sionistes, mais on peut appeler au meurtre des Blancs. On s’en souviendra. Le jour où le pouvoir va basculer dans le camp national, Nick Conrad aura le choix entre la valise... et la valise.
Jean Messiha à 5’42 : « Si un rappeur blanc avait appelé à pendre les Noirs, ou pendre les Arabes ou pendre les juifs, tu crois vraiment que la justice l’aurait élargi comme Nick Conrad ? Ben voyons. Pourquoi Dieudonné il est condamné alors dans ce cas-là ? Il est artiste, non ? »
Et voici la réponse 100 % hypocrite de Cyril Hanouna : « C’est pas pareil. C’est pas dans des textes de rap. »
On ne reviendra pas sur l’intervention de Valérie Bénaïm, qui noie complètement le poisson, car Messiha a raison : le talentueux Dieudonné a été condamné, et lourdement, et durablement, pour UN sketch, tandis que l’appel au meurtre du médiocre Conrad a été effacé par la justice. Si les chroniqueurs d’Hanouna avaient du cran, et un minimum d’honnêteté intellectuelle, ils reconnaîtraient que c’est parce que Dieudonné a joué un sketch antisioniste qu’il a pris cher, et, inversement, c’est parce que Conrad a proposé d’assassiner des Blancs qu’il est ressorti libre.
En appelant à tuer des juifs (ce que Dieudonné n’a jamais fait ni dit), Conrad aurait été éliminé de la surface de la Terre. Comprendre que le racisme antisioniste ou prétendument antijuif est pourchassé jusqu’au fond des chiottes, et que le racisme antichrétien ou antiblanc est non seulement toléré, mais visiblement encouragé. Quel rappeur va se gêner désormais ? Déjà qu’ils ne se gênaient pas trop pour cracher sur la mère patrie...
A 9’18 Messiha livre quelque chose d’intéressant :
Jean Messiha : « Moi-même ai eu droit à “Arabe de service”, à tout un tas d’insultes racistes, et j’ai jamais.. Patrick Wargon, qui est le mari d’Emmanuelle Wargon, m’a traité d’“Arabe de service”, m’a injurié, et de “chameau”, il a même pas été banni de Twitter, alors c’est vous dire. »
Géraldine Maillet : « Et pourquoi vous portez pas plainte ? »
Jean Messiha : « Parce que moi je considère si vous voulez que le débat public c’est pas de la pénalisation de la pensée. Non, je refuse de rentrer dans cette logique. Moi, quelqu’un qui est en désaccord avec moi, même s’il l’exprime de manière virulente, je lui réponds, mais on débat, même si le débat peut être parfois viril, costaud, outrancier même, dans le cadre des polémiques, parce que la polémique est à la pensée ce que la caricature est au dessin, c’est pas interdit, vous comprenez ? »
La tête butée de Géraldine montre qu’elle ne comprend pas, ou plutôt qu’elle refuse de comprendre. Son petit poste de chroniqueuse en dépend...
Pour info, il ne s’agit pas de Patrick mais de Mathias Wargon, qui intervient sur les chaînes mainstream dans le débat sur la dictature sanitaire, qu’il valide, en attaquant avec agressivité tous les antivax et anti-pass qu’il traite de malades ou de complotistes, au choix. Wargon se sent peut-être protégé par le statut de ministre de sa femme, ministre du Logement, qui semble avoir quelques soucis actuellement, après avoir appelé les Français à renoncer à la propriété individuelle...
Audiard disait que les emmerdes volaient en escadrille, voilà que la Wargon est visée par le site fl24.net à propos d’une petite anomalie fiscale...
Dans la déclaration publique de patrimoine de la ministre du Logement Emmanuelle Wargon, à la haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), deux Livrets A sont mentionnés, alors que la loi n’autorise de posséder qu’un seul Livret A. Violer cette loi serait ainsi synonyme d’une fraude fiscale.
En effet, le Livret A est un placement exonéré d’impôts sur le revenu et de prélèvements sociaux. Ainsi, en posséder plusieurs, en violation de la loi, revient à frauder le fisc, en dissimulant illégalement du capital sur un autre Livret A, pour éviter qu’il soit imposé.
D’ailleurs, alors que le montant est plafonné à 22 950 euros sur ce placement, les deux Livrets A déclarés par Emmanuelle Wargon dépassent largement ce plafond, et affichent un solde de 100 000 euros chacun. Le dépassement du plafond ne peut s’expliquer en théorie que par les intérêts cumulés de chacun des livrets.
Si elle possède bien deux Livrets A, au mépris de la loi, la ministre risque une double sanction : de devoir payer des intérêts sur les sommes déposées sur le Livret en doublon et des éventuelles pénalités supplémentaires. Mais aussi une amende égale à 2 % des sommes placées sur ce Livret A, ce qui s’élèverait à 2 000 euros. Du moins, s’il n’y a que cela qui cloche…
Il ne s’agit pas de sommes énormes, sauf pour les Français qui souffrent de la crise économique provoquée derrière la fausse pandémie par l’oligarchie, dont Emmanuelle est partie prenante, mais un ministre se doit d’être irréprochable.
On remarque que souvent, les donneurs de leçons agressifs cachent des choses pas nettes. Mathias n’a pas été condamné pour ses injures racistes, et Emmanuelle aura sûrement une bonne explication pour ses deux livrets dodus.
On clôturera cet article sur la lâcheté et la partialité de la justice française franc-maçonne par la sempiternelle phrase de La Fontaine, qu’on a un peu retouchée :
Selon que vous soyez blanc ou noir, les jugements de cour vous rendront puissant ou misérable...
Blanc ou noir prenant ici une teinte pro ou antisioniste.
Pourquoi Messiha a été radié de Twitter en septembre 2021