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Jean Bricmont – La liberté académique, la censure et le politiquement correct

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14 Commentaires

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  • #2223117
    Le 20 juin 2019 à 20:57 par The Médiavengers Zionist War
    Jean Bricmont – La liberté académique, la censure et le politiquement (...)

    Y’a plus qu’à s’taire. A quoi bon essayer d’argumenter face à des gens qui n’ont aucune envie de discuter ou de prêcher des convaincus ?
    Les vrais ânes sont plus utiles et méritent qu’on leur consacre un peu de temps.

     

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  • Pour éviter de perdre son temps, aller à l’essentiel : Contre la censure de Charles Marx, 1842...
    Par essence, la censure est - sur tout sujet - la mystification spectaculaire des vérités officielles qui réécrivent toujours le vrai à l’envers ...

     

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  • La logique du Bien sous-jacente à tout ce que Bricmont dénonce est simplement christique, c’est l’application pure et simple de l’inversion des valeurs enseignée par le Christ : le Bien c’est les derniers (juifs, femmes, lgbt, migrants etc) et le Mal c’est un Premier (mâle blanc dominant hétérosexuel et surtout occidental, ex. parfait : Soral) qui opprime possiblement des Derniers (même par sa simple existence).

    Evidemment les gens du Bien n’ont pas conscience d’être des zombies christiques. Ce sont des humains c’est à dire des singes de troupeau et un troupeau c’est un fouet qui aligne les individus dans la même direction ; pour un animal à idées le fouet est idéologique, c’est le couple Bien/Mal. Dès que ces gens interagissent au niveau troupeau c’est à dire humain, global, ce qui régit leur esprit c’est la terreur de se faire virer du troupeau en se mettant du coté du Mal, donc du coté des Premiers pouvant opprimer des Derniers ou s’il sont vraiment bêtes c’est directement le Bien de promotion des Derniers en Premiers qui apparaît dans leur pensée.

    L’intelligence du réel est totalement nulle là dedans : on est pas dans la pensée mais dans la reconstruction des instincts de troupeau au niveau d’idées qui agissent exactement comme des instincts animaux. Seul quelques grands esprits comme Soral ou Bricmont sont capables d’être indépendants d’esprit au niveau humain global, sont capables d’échapper à l’idéologie Bien/Mal standard et d’accéder au réel.

    Mais même eux ne pourraient pas définir un nouveau Bien humain universel qui effacerait le Bien d’inversion des valeurs enseigné par le Christ : c’est ça le fond du problème.

     

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    • Bien décodé.
      J’ajouterais juste que la réduction à l’état animal, qui passe par l’oubli intime pour une négation de façade, de la spiritualité impalpable (donc ; pas de preuves) et pourtant vécue, de l’être humain ; cette "dégradation" est l’essai transformé par idéologie de l’avoir, en droit en 47, en culture dès années 60 ; la religion tombant naturellement dans les oubliettes : cela commença par un "il faut prouver ce que l’on avance" pour finir par un "je bosse, moi !" où les valeurs humaines se comparent, avec un mesureur d’efficacité et une foi messianique (de substitution) offrant comme seule porte de sortie, de se rêver héros...un jour (toujours plus tard !)
      Le travail d’ingénierie sociale sur la gestion de troupeau s’appuie sur la peur, l’envie, les instincts et la survie en général. Chômage et bataille pour les miettes n’en sont que le terme.
      La destruction, par perversion, de la foi fonctionne donc comme un préalable méthodologique(= "bloquer la sortie de secours"), même s’il est inconfortable de prouver l’existence de plans en ce sens. Le plus raisonnable est quand même (merde !) de réagir aux conséquences.
      Les classes bourgeoises ont disparu, leur contrat "éducatif" brisé par 2 guerres, enterré par un plan Marschall. Celles qui sont aujourd’hui nommées ainsi nommées sont :
      1-les 5000/10000 euros/mois qui pensent remplir une fonction sociale importante mais ne sont propriétaires de rien dans la longue durée.
      2-les descendants des bourgeois culturels, les héritiers qui ne pouvaient pas prendre la suite du père et furent cantonnés à la création de formes de "transcendance" de la société bourgeoise (art, philo...) ; voir ; Soral. Bricmont appartient à cette deuxième catégorie, celle qui a la nostalgie sincère, en plus de la perte d’un pouvoir et de la déchéance de la reconnaissance, d’une harmonie sociale. Il est, cependant,un peu court de geindre à cet endroit, le constat étant depuis longtemps fait. Reculer ne sert à rien, et les prières démocratiques sont pitoyables ; cette classe peut apporter plus de fond, au lieu de chercher à concurrencer BFM.

       
    • @ kasskapp je fais de gros efforts pour comprendre ce que les posteurs veulent dire car je me souviens que quand j’ai trouvé le courage de m’exprimer par écrit, l’idée était très claire dans ma tête mais il aurait fallu pas moins que le génie de Turing pour la décrypter par écrit :D
      Là j’ai un peu de mal, sans offense, j’ai l’impression que vous branchez sur la remarque que Bricmont et Soral ne pourraient pas définir le Bien et vous le remontez au niveau sociologique (bourgeois) pour dire qu’ils ne le font pas mais que ça serait possible, toujours au niveau sociologique ? ouais mais ça donnerait quoi ? Vous vous rendez compte du niveau de puissance qu’il faudrait pour éliminer les consignes hyper-toxiques laissées par le Christ que le Bien c’est de détruire toute positivité et d’avoir une relation négative à soi-même ? Même pour moi ça serait dur :D

       
  • #2223355

    Le brave Jean découvre le terrorisme intellectuel.

     

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  • #2223376

    La tiédeur gauchiste dans tout ce qu’elle a de plus méprisable.

    Môsieur éduqué aux droits de l’homme, à la "Liberté de conscience" Voltairienne, qui s’étonne tardivement, bien que pourtant cela fasse déjà plusieurs siècles que le meurtre de la Vérité produise ses fruits pourris, que le propre du révolutionnaire et du gauchiste est de commencer sa vie révolutionnaire pour finir réactionnaire, car par principe, la révolution gauchiste d’anéantissement du Souverain Bien au profit de l’Erreur satanique n’aura pas de fin, tant qu’il restera une parcelle de vérité à corrompre.
    Quel pitre, lui qui donne son assentiment à toutes les idoles de la modernité judé-maçonnique de la contre-Eglise de Satan, et qui après s’étonne des fruits pourris qui sont la simple mise en pratique de ses principes erronés.

    Et ça blablate minablement pour, toutes les quinze secondes, tenter de donner un gage de "gauchisme" ("je suis pas pour Zemmour hein, je suis pour l’avortement hein, je suis pas négoationniste hein, je suis pas climato sceptique hein ! ") pour quoi ? Pour tenter de toucher le bon sens et l’intelligence des plus gauchistes que lui, qui par la présence de ce gage reconnaîtront ce qui reste de bon sens dans le discours et la pensée de ce Bricmont ?
    Mais quel pitre. Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes, c’est de Bossuet mon bon Bricmont, un catholique, vous savez, ceux qui dans votre univers mental de gauchiste imbécile étaient les salauds qui sclérosaient la pensée universitaire pendant des décennies.
    Ils la sclérosaient tellement que pour sûr, l’Europe chrétienne du Moyen-âge à la Renaissance était une terre d’inculture et de pauvreté intellectuelle, c’est bien connu.

    Et non mon cher Jean, vous subissez le retour du Réel, et l’expérience pratique des idoles sataniques qui sont les vôtres.
    Votre "émancipation" du joug de l’Eglise n’était pas l’avènement de la libre pensée, mais le remplacement d’une Eglise par une autre.
    De l’Eglise de la Vérité, qui défendait le Vrai et combattait le Faux, vous êtes passé à l’Eglise de Satan, qui pourchasse le Vrai et promeut le Faux, dans tous les domaines.

    Dans votre tiédeur émasculée, vous ne réalisez pas que vous êtes pitoyable.
    Vous n’avez le respect ni de vos ennemis, ni de ceux qui comme moi, sont pourtant les ennemis de vos censeurs.
    La vérité du Christ, de la contre-révolution, ou la Gauche totalitaire LGBTQIUOPAZERTY++ judéo-maçonne. Il faut choisir, l’entre-deux n’existe pas.

     

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  • #2223520

    Je confirme l’état de sclérose des milieux académiques et la chape de plomb qui pèse sur eux. La minorité qui pense différemment ferme sa gueule pour ne pas perdre son boulot. C’est aussi simple que cela.
    La situation me fait souvent penser au système soviétique.

     

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  • des gens qui dans le milieu universitaire sont interdits de s’exprimer il y en a je crois en effet, le plus célèbre est Jean-Pierre Petit.
    Et en Belgique il y a une brillante mathématicienne, que ses collègues se sont arrangés pour l’empêcher d’avoir le poste universitaire auquel elle aurait eu droit, et la réduire à prendre ce qu’elle a pu trouver dans le secondaire. C’est Nathalie Debergh (elle travaille d’ailleurs avec JPP)

     

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  • "une défense classique de la liberté d’expression" il a raisson d’employer cette formulation. Et en effet qui qui est particulièrement lamentable ,et hallucinant. C’est en effet que ces principes concernantlaliberté d’expression, et qu’on impute comme des crime à Etienne Chouard, à Jean Bricmont, etc, c’est tout bonnement des priincipes basiques et tout à fai lassiques, que TOUT LE MONDE étudiait et intégrait au lycée. Au lycée ! et arrivé e Terminale c’était pur tout le monde une banalité, un lieu commun que de défendre la liberté d’expression, que la censure c’est mal, et rétrograde, la discussion,le fait qu’à des argument on répond par des argument, etc, c’est basique, classique, il ya des siècles que des gens ont fait falloir et démontré de telles choses, depuis Pierre Bayle pour le moins, fin du XVIIème siècle
    Qu’on en soit arrivé à ne plus respecter des principes aussi classiques, et surtout dans un milieux universitaire, et absolument lamentable, et hallucinant ! Quelle dégradation ! quel recul dans la Civilisation !!

     

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  • "c’est la confrontation de la vérité et de l’erreur qui renforce la vérité", très juste ! encore une affirmation de don sens que tout le monde connaissait et
    avec laquelle tout le monde était d’accord dès la Terminale (voire avant !) autrefois.
    "Mais kessk’ce pays ?" "kesss’qu’on est d’venus ?"
    Et c’est une idée qui se trouve sous la plume de Jean-Paul Marat (encore un penseur, ouien PENSEUR ! et très pertinent ! lisez-le ! qui a été victime de diabolisation "sanguinaire" "terroriste" etc, afin que les gens ne le lisent même pas ! sa pensée gênait-t-elle donc certains ??.....) :

    La liberté de tout dire n’a d’ennemis que ceux qui veulent se réserver la liberté de tout faire. Quand il est permis de tout dire, la vérité parle d’elle-même et son triomphe est assuré.

    Jean-Paul Marat

     

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    • Rien n’est plus faux que ce que vous dites.
      Ce que vous développez est un idéalisme, que l’intégralité de l’histoire des idées vient contredire.
      Quand on met à disposition indifféremment l’Erreur (séduisante) et la Vérité (austère puisque obligeante) à l’esprit humain, c’est toujours le poison de l’Erreur qui envahira la multitude qui méprisera alors la Vérité.
      Je pourrais argumenter philosophiquement longuement, mais je vous renvoie simplement au Réel : depuis que la Liberté de conscience a été promue au rang de principe fondamental de la société, constatez les fruits pourris que ce modèle porte : le Vrai est pourchassé, le Faux omniprésent.
      Votre schéma mental est fondé sur un mensonge catastrophique dont vous n’aurez de cesse tout au long de votre vie de payer les frais.

      "Assurément, une telle liberté [de presse et d’expression] n’est pas un droit [...]. Le vrai, le bien, on a le droit de les propager dans l’Etat avec une liberté prudente, afin qu’un plus grand nombre en profite ; mais les doctrines mensongères, la peste la plus fatale de toutes pour l’esprit ; mais les vices qui corrompent le cœur et les mœurs, il est juste que l’autorité publique emploie à les réprimer, afin d’empêcher le mal de s’étendre pour la ruine de la société. Les éclats d’un esprit licencieux qui, pour la multitude ignorante, deviennent facilement une véritable oppression, doivent justement être punis par l’autorité des lois, non moins que les attentats de la violence commis contre les faibles. [...] Accordez à chacun la liberté illimitée de parler et d’écrire, rien ne demeure sacré et inviolable, rien se sera épargné, pas même ces vérités premières, ces grands principes naturels que l’on doit considérer comme un noble patrimoine commun à toute l’humanité. Ainsi, la Vérité est peu à peu envahie par les ténèbres, et l’on voit, ce qui arrive souvent, s’établir avec facilité la domination des erreurs les plus pernicieuses et les plus diverses. "

      Léon XIII, encyclique Libertas 1888

      Laissez libre court à la Vérité et à l’erreur, attendez 1 ou 2 siècles, et récoltez :
      "qui vous dit que je suis un homme ?"
      "Qui vous dit que l’homosexualité n’est pas naturelle ??"

      Et comme je le dis souvent, compte tenu des principes qui sont mauvais (et que vous chérissez dans votre aveuglement), vous n’avez encore rien vu. Dans 50 ans, le triste sir qui se considère "non-genré" sera doublé à sa gauche par un plus dégénéré que lui. Vous comprendrez alors que vous vous trompiez.

       
  • J’aime bien Bricmont. Mais son "aventure" et la façon qu’il a d’y réagir démontre très clairement qu’il est temps que nous agissions collectivement d’une autre manière.

    C’est quoi, son aventure ? Ce sont des fascistes qui, sous couvert d’antifascisme, utilisent la menace et l’intimidation pour empêcher un gars de faire son boulot, lequel, en l’occurrence n’a rien à voir ni avec le fascisme ni avec l’antifascisme.

    Comment qualifier la réponse de Bricmont ? La réponse de Bricmont, elle est super raisonnable. Bricmont, son super pouvoir, c’est "être raisonnable". Bricmont, c’est monsieur Super Raisonnable...

    Question : être super raisonnable et super mesuré face à des fascistes, est-ce efficace ? Ben... Non. Les fascistes, ils en ont rien à cirer d’avoir tort. Ils imposent leur opinion et c’est tout ce qui compte à leurs yeux. Par contre, l’appareil d’état, on peut l’obliger à se montrer "raisonnable". Que les gens de l’université se soumettent aux desiderata des petits enculés totalitaires, c’est pas normal mais ils sont soumis à l’air du temps et à l’idéologie de leurs supérieurs hiérarchiques. Ils peuvent pas prendre le risque de passer pour "d’extrême droite", quand bien même il ne s’agit là que de liberté de travail... En revanche, pourquoi ne pas porter plainte ? Pourquoi ne pas obliger la police à trouver les talibans qui pratiquent ce genre d’intimidation ? Même le pire des magistrats gauchiste et FM serait obligé de donner raison à Bricmont. On est encore, pour le moment, dans un état de droit. Même si être raisonnable et avoir raison ne suffit plus.

    Le Nakache, là, c’est "tant que je gagne, je rejoue". Qu’en dirait le tribunal ?

    Il faut obliger les membres du système à exposer ses contradictions en public.

     

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