Rien à voir avec le capitaine Marleau, la série woke de France 3 qui met en valeur les minorités sexuelles et raciales qui composent notre beau pays, et qui le décomposent parfois. Il s’agit des souffrances du jeune Jean-Baptiste Marteau, un des présentateurs des JO sur France Télévisions.
Jean-Bat est journaliste, mais aussi homosexuel, ce qui n’est ni un métier ni une qualité en soi. Et ce n’est pas nous qui le disons ou le dénonçons, c’est lui-même, qui a fait son coming out comme un grand, il y a plusieurs années. On se demande encore ce que la sexualité a à voir avec le travail de présentateur télé. À moins qu’il n’existe des JO homos comme il y a des JO pour handicapés, qui auront lieu fin août. On en reparlera.
Jean-Bat commente donc les JO et plus particulièrement l’équitation pendant la quinzaine enchantée. Il dit avoir subi remarques et insultes homophobes sur les réseaux sociaux. Voilà pour les faits.
Il reçoit des messages d'insultes et des menaces parce qu'il est homosexuel, et depuis peu cela s'intensifie. Le journaliste @jbmarteau a voulu pousser un cri d'alarme sur les réseaux. Pour lui, mais aussi pour toutes les personnes touchées par l'homophobie. #paris2024 pic.twitter.com/lSEQlxTJRd
— Brut FR (@brutofficiel) August 3, 2024
On comprend sa réaction, mais il doit savoir une chose : le grand public n’aime pas qu’on lui passe des messages dans le dos, comme pendant la cérémonie d’ouverture, censée magnifier les valeurs du sport, et qui a fini en grosse partouze LGBT aux yeux des enfants et des croyants.
Jean-Bat subit les effets de cette onde de choc mondiale, qui n’est pas de l’homophobie, mais une réaction de défense devant une frappe terroriste mondialiste. S’il a bien reçu, et c’est malheureux, des messages de haine ou de persécution, il aura reçu en contrepartie des milliers de messages de soutien, ce qui montre que la haine reste quand même minoritaire.
Sortons de l’aspect émotionnel de l’affaire du 26 juillet, disons le SatanGate : Jean-Bat en particulier et l’élite LGBT en général ne sont pas victimes d’une campagne d’homophobie, orchestrée par on ne sait qui, mais bien d’une crise de la représentation. Et plus précisément de la surreprésentation de la communauté LGBT dans les médias, ou, si l’on veut, car le symbole est fort, dans l’explosive cérémonie d’ouverture. On peut parler de faute grave.
Cela implique une sous-représentation de la désormais communauté hétérosexuelle, exclue du pouvoir, qui n’est dans son écrasante majorité pas anti-LGBT, en tout cas pas hostile puisqu’elle a d’autres chats à fouetter. La persécution a en réalité changé de camp, puisque les moyens médiatiques et politiques sont entre les mains de la communauté LGBT, qui est puissante au gouvernement jusqu’à l’Élysée.
À partir de là, ce qu’on appelle « l’homophobie » ne peut être qu’une protection contre la persécution et la répression LGBT, qui frappe au moindre mot considéré comme offensant, alors même que les LGBT utilisent des termes interdits comme « pédé » ou « gouine ». C’est un « deux poids, deux mesures » comme on les aime !
L’illustration de ce déséquilibre et de ce basculement, c’est une demi-finale de boxe féminine aux JO entre deux hommes.
Tout simplement "LE KARMA"
Imane Khelif affrontera Janjaem Suwannapheng en demi-finale. Les Algériens dénoncent un combat inéquitable, affirmant que Janjaem est un homme, soulevant des préoccupations sur l'équité du match.
#Paris2024 #Boxe #Olympics2024Paris pic.twitter.com/Qwbe61E1Cl
— Pooicecream (@pooicecream) August 4, 2024
Le quart de finale entre l’Algérien et la Hongroise
Congrats to Imane Khelif, his XY chromosomes, failed gender test, and high testosterone in winning another match against a woman, Anna Hamori in the 2024 Olympic Games.
Hamori represented her country well lasting 3 full rounds, repeatedly getting punched in the face by a man. pic.twitter.com/riQ6TPIGbV
— Caroline (@carolineccurtis) August 3, 2024