15:16 « Moi, ce que je trouve intéressant dans tout vos discours c’est que vous n’êtes pas dans le déni. En gros vous êtes influencé par les diktats de la société etc. mais en même temps vous n’arrivez pas à vous détachez de tout ça... »
La société infantilise, par tout les moyens, les jeunes gens aujourd’hui (et par voix de conséquence les ’’adultes’’...). L’idée est de continuer à en faire des « jeunes » ad vitam et aeternam qui ne parviennent jamais à passer le cap de l’adulte : après tout, les anciens lieux dédiés dans la sphère sociale sont encore là et les nouveaux émergent avec un succès incroyable...
Pour ces jeunes dans la vidéo, l’idée est de plaire... Ne plus plaire, comme c’était le cas avec maman, l’autorité d’alors (le père étant finalement toujours plus absent ou pouvant difficilement jouer son rôle de catalyseur dans l’acceptation du sérieux propre au travail productif, par l’apprentissage d’un certain goût de l’effort), peut se révéler un premier traumatisme quand on passe au collège, compte-tenu du contraste...
A ce stade, l’autorité, traditionnelle justement, est déjà mise à mal. La toute-puissance du libéralisme et de son idéologie libertaire a déjà infiltré les bancs de l’école public (et privée d’ailleurs) grâce aux nouveaux gadgets de l’ère d’internet et du numérique. Alors c’est la mode ( et son caractère fluctuant) qui prime. Il faut plaire à la nouvelle autorité coûte que coûte - qui se présente toujours d’ailleurs comme marginalité - car c’est d’elle que dépend ma survie, dans un univers toujours plus violent (bien qu’encore essentiellement scolaire).
Ceux qui gardent leur bon sens doivent donc déjà, à leur âge (dès 11 ans quand même !), accepter de subir une violence que les adultes mêmes ont déjà du mal éprouver pour garder une certaine ’’sainteté’’ d’esprit, notamment au prix, comme eux, d’un ostracisme redoutable... (mais nous sommes déjà des adultes, contrairement à eux)
Ces jeunes gens assument donc notre propre naïveté passé face à la perversité atteinte de nos décideurs. Le problème est donc de taille ! Et ce moralisme à la con qui transparaît dans les commentaires ne peut donc pas suffire...
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