A l’occasion de la présentation de la diffusion du festival Marakkech du Rire sur M6, Jamel Debbouze s’est exprimé au sujet de son engagement politique. Martine Aubry décroche ses faveurs.
Tout passe mieux avec l’humour. Jamel Debbouze, maître en matière d’humour absurde et social en est la preuve. Lundi matin, alors qu’il présentait son festival Marrakech du Rire dans les locaux d’M6, il a prouvé qu’il maniait aussi bien l’art de la blague que de l’engagement politique. Après avoir soutenu la candidature de Ségolène Royal en 2007, Jamel Debbouze change de veste et opte pour le modèle Martine Aubry.
Alors qu’on le questionnait sur les récents soulèvements au Maghreb, impossible pour lui de ne pas évoquer son attachement à la politique française. Au sujet de Martine Aubry donc, Jamel est sans appel : « J’aime cette meuf ». Pourquoi ? « Parce qu’elle est une maire exemplaire comme on a pu le voir à Lille.
Sur les jeunes ou sur l‘écologie elle est à la pointe. Et en plus elle a un super mentor qui est Jacques Delors ». Et Dominique Strauss Kahn dans tout ça ? Pour Jamel Debbouze, celui qu’on a longtemps présenté comme le candidat prodigue, a surtout « brillé par son absence ». L’humoriste maîtrise son sujet et en parle sans retenue.
Si le scénario d’un 21 avril 2002 venait à se reproduire, avec l’accession de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, Jamel Debbouze est catégorique, il « change de crèmerie ». Ce qu’il refuse avant tout, c’est la progression du racisme.
L’époux de Melissa Theuriau confie, plein d’honnêteté, être lui-même « encore victime de racisme ». Papa d’un petit Léon et bientôt d’une petite fille, Jamel Debbouze préférait donc élever sa petite famille loin d’une France gouvernée par le FN.
Être privé d’un tel artiste serait synonyme de grise mine pour notre pays. Seule solution pour le garder sur nos scènes, lui offrir un portefeuille ministériel. Avec humour, toujours, Jamel Debbouze dit briguer le ministère des transports…