Dans un monde qui est en train de s’écrouler de toutes parts – en tout cas l’ordre du monde –, imperturbable, le maire de Paris continue à croire au miracle des Jeux. Pourtant, tout le monde s’attend à une catastrophe, mais sans la souhaiter, bien sûr.
On voudrait tous que la France monte sur le podium final, entre la Chine et les USA, mais ça semble mal barré : nos athlètes sont mal payés, mal considérés, et les fédérations sont percluses de vieux schnocks qui bloquent toute évolution. On est loin du sponsoring d’État à la chinoise ou à la nord-coréenne, sans parler de celle de feu l’Allemagne de l’Est.
La France, qui brille pourtant dans les sports co masculins et féminins – foot, basket, hand et volley –, est en train, en toute logique néolibérale, d’abandonner ses disciplines non vendeuses, non télévisables. Et comme le patriotisme est chez nous quasiment interdit, on ne peut même pas compter sur un sursaut national venu d’en haut, du politique.
Mais ne déprimons pas : le malheur n’est jamais sûr. En tout cas, on ne pourra pas nous classer parmi les « peine-à-jouir », pour reprendre l’expression de l’Anne qui voulait pourfendre les anti-JO.
#AnneHidalgo explique qu'il y a un sens propre et un sens figuré de l'expression « peine-à-jouir » : nouvelle séquence très gênante pic.twitter.com/eHwYxz1GwG
— Enzo Morel (@mtwit75) June 4, 2024
Si tout merde du côté de l’organisation, et pour une fois on ne parlera pas de sécurité, car le logiste Bauer nous promet de sémillants attentats, tout n’est pas de la faute du tandem Hidalgo-Estanguet. Macron aussi a mis son grain de sable, en provoquant la Russie avec une guerre semi-déclarée, et en même temps, comme toujours avec lui, il demande une trêve pendant les Jeux à tous les belligérants !
De plus, pour augmenter encore le merdier, c’est lui qui a casté un énorme chanteur haltérophile pour représenter la France. Tout ça, avec notre pognon.
FLASH | La France aurait validé la somme de 2,7 millions d’euros pour faire venir deux stars à la cérémonie des JO de #Paris2024. Emmanuel Macron aurait choisi Aya Nakamura, qui serait payée 700 000 euros, et Céline Dion, pour 2 millions d’euros.
L'argent proviendrait… pic.twitter.com/TPRgMFbCxp
— Cerfia (@CerfiaFR) June 5, 2024
Dire qu’on paye des impôts pour ça... On vient de se taper le parcours de la flamme, le dernier happening en date, c’est un mec qui demande sa gonzesse en mariage... La France est devenue un Grotesqueland. C’est moins pire que les trans ou les influenceurs qui traversent nos villages ébahis : ils ne représentent personne, ou alors un tas de têtes creuses, mais c’est tout aussi lamentable dans le genre connivence démagogique.
Nous, dans un esprit de conciliation, on propose au comité olympique une nouvelle discipline : la descente d’escaliers hommes-femmes (donc une seule catégorie, ou une troisième) en talons aiguilles.
L’ai-je bien descendu ? pic.twitter.com/UQghzUEbXL
— Renard Jean-Michel (@Renardpaty) June 5, 2024
L’air de rien, ça n’a pas l’air facile, et on peut imaginer des trans de 150 kilos sur des échasses, des trans chinois qui descendent à 30 à l’heures, une course de vitesse à deux trans en traviole. C’est hyper spectaculaire et vendeur, tout le monde va regarder pour se marrer, ça changera de l’émission des drags sur France Télévisions avec les teubés habituels. Il y aura de la casse, des bastons, des arrachages de perruques, des griffures entre mauvaises perdantes, des coups de pieds aux couilles, pour ceux qui en ont encore, etc. Et pourquoi pas de la boxe trans.
Voyez-vous, avant la troisième guerre mondiale, on a envie de se marrer un peu avec le woke. Merde, on a oublié le requin ! Le requin dans la Seine, c’est la dernière fusion apocalyptique entre les JO, la mairie, le woke et la psychose de l’attentat, une espèce d’ingénierie sociétale qui cristallise tous les délires actuels.
La meuf du réal Hazanavicius, Bérénice Bejo, joue une chercheuse qui doit sécuriser l’épreuve de triathlon dans la Seine dans laquelle rode un requin prénommé « Hamass » (c’est de nous). Elle est pour cette tâche importante secondée par une escouade de plongeurs noirs et arabes. On envoie la bande-annonce et on se casse en courant dans les escaliers.