La justice italienne a reconnu le lien entre la tumeur au cerveau d’un employé et l’utilisation intensive du téléphone dans le cadre de ses fonctions.
Le jugement prononcé par le tribunal d’Ivrea (Nord), rendu public ce jeudi, a effectivement admis l’existence d’un lien entre l’apparition d’un neurinome chez cet employé contraint d’utiliser son téléphone portable entre trois et quatre heures par jour pendant 15 ans.
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Ce n’est pas une première en Italie. Avant lui, les pathologies de deux personnes ont été reconnues en tant que maladie professionnelle liée à l’utilisation excessive du téléphone. En 2006, aux États-Unis, la justice a pour la première fois reconnu que la tumeur au cerveau d’une employée était directement liée à cet usage intensif.
Depuis 2011, les ondes émises par les téléphones portables sont considérées comme « peut-être cancérogènes » par l’Organisation mondiale de la santé, qui réclame toutefois de nouvelles études, faute de consensus.
En France, une étude bordelaise a récemment mis en évidence un sur-risque de gliome, une forme de cancer du cerveau particulièrement agressive, lié à l’utilisation excessive du téléphone portable.