L’armée israélienne a déclaré avoir attaqué des batteries d’artillerie et de DCA en Syrie en représailles à des tirs de projectiles depuis le territoire syrien en direction de la partie du Golan contrôlée par Israël, selon un communiqué de Tsahal.
Les militaires israéliens ont justifié dans un communiqué une attaque contre des cibles en Syrie par des tirs de projectiles depuis ce territoire. Leur aviation a ainsi frappé des positions des forces gouvernementales syriennes en représailles au lancement de deux projectiles en direction du mont Hermon, situé sur la partie du plateau du Golan contrôlée par Israël.
« Des avions et hélicoptères de combat israéliens ont attaqué plusieurs cibles de l’armée syrienne, plus particulièrement deux batteries d’artillerie, plusieurs postes d’observation et de reconnaissance sur les hauteurs du Golan et une unité de défense aérienne de type SA-2 », indique le communiqué.
D’après la terminologie de l’OTAN, SA-2 est le système de missiles sol-air de fabrication soviétique S-75 Dvina.
L’armée israélienne a averti qu’elle considérait les autorités syriennes comme responsables pour toute action agressive menée depuis leur territoire et qu’elle « réagirait fermement » face à de telles situations.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, qui dirige également le ministère de la Défense, a annoncé avoir donné l’ordre d’agir avec détermination.
« Nous ne sommes pas disposés à tolérer les tirs sur notre territoire et nous réagirons avec une grande force à toute agression contre nous », a-t-il déclaré, cité par la chancellerie du gouvernement.
L’agence officielle syrienne SANA avait précédemment annoncé que la défense antiaérienne avait abattu des missiles israéliens au sud de Damas et que trois militaires syriens avaient été tués et sept autres blessés dans un raid israélien.
Israël explique ses tirs sur le territoire syrien par la nécessité de couper court aux tentatives de l’Iran de s’installer militairement en Syrie.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, avait qualifié les frappes de l’aviation israélienne d’illégitimes et de non fondées.